Le ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aïssa a eu des déclarations assez ahurissantes comme s’il parlait sur France Inter ou chez Ruquier. Ce qui est très troublant, c’est le vocabulaire maçonnique usité, copie conforme à l’original européen : libertés individuelles, sacralité de la vie privée, la société civile,… ! On est bien d’accord que certains de ces concepts sont universels, mais leur application sociale et traditionnelle varie selon les nations. Dans ce cas précis, nous n’avons aucun respect des traditions locales, de la religion, des convictions des peuples ! La démocratie est piétinée allègrement. On observe ici une volonté très nette et une détermination sans faille des lobby LGBT dans l’exportation de leur vision du monde. L’inverse n’est pas vrai puisque l’on observe une criminalisation de tout ce qui est islamique par exemple ou un blasphème continu exprimé contre l’Église… C’est une guerre qui est menée contre Dieu et ses croyants, une guerre insidieuse, silencieuse, un goutte à goutte qui subvertit les sociétés traditionnelles pour les transformer en satellites métastatiques de la Grande Babylone.
Petit détail qui ne manque pas d’interpeller l’initié : la radio se nomme chems pour Soleil et on remarque les trois points du chin, première lettre du mot chems. Tout ceci n’est que hasard et pure coïncidence, cela va de soi.
Tunisie : Le ministre de la justice demande la dépénalisation de l’homosexualité
Human Rights Watch (HRW) a appelé lundi à annuler le jugement à un an de prison ferme prononcé contre un étudiant pour « actes homosexuels » et pressé les autorités tunisiennes de dépénaliser l’homosexualité.
Dans un communiqué, l’ONG a affirmé que « Les autorités tunisiennes devraient annuler immédiatement la peine de prison et libérer » le jeune homme, jugé le 22 septembre par un tribunal de Sousse (centre-est, 150 km de Tunis).
« Si la Tunisie souhaite devenir un leader régional en matière de droits de l’homme, elle devrait ouvrir la voie à la dépénalisation de l’homosexualité. »
Dans une inverview accordée à une radio tunisienne privée, le ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aïssa a déclaré :
« Il faut réfléchir afin de savoir comment écarter et éliminer cet article (230) de la loi en se basant sur les libertés individuelles et la vie privée. Mon problème c’est l’article 230 (…) Rien ne peut justifier l’atteinte à la vie privée. »
Dans le cas de l’étudiant jugé à Sousse, Human Rights Watch a également dénoncé le recours à un examen anal, pratique qualifiée de « cruelle », « inhumaine » et « dégradante », contraire aux lois internationales et pouvant être assimilée à un acte de « torture » selon l’ONU.
Arrêté le 6 septembre afin d’être interrogé sur une affaire d’homicide, le jeune homme, dont l’identité n’a pas été dévoilée, niait toute implication dans le décès mais reconnait avoir eu des relations sexuelles avec la victime. D’après son avocate Me Fadoua Braham, la police a alors rédigé un autre procès-verbal et l’a obligé à se soumettre à un examen anal, avant son inculpation pour homosexualité.
Cet étudiant a fait appel du jugement à un an d’emprisonnement, vivement dénoncé par des ONG locales, dont certaines ont réclamé une révision du code pénal, se fondant sur la Constitution qui fait de l’Etat tunisien le « garant de la protection de la vie privée des citoyens ».
Avec AFP