Décidément le Rassemblement national de Marine Le Pen n’a absolument rien à envier au parti Socialiste étant donné le nombre incalculable de scandales sexuels qui touchent ses membres. C’est d’autant plus grave qu’il s’agit ici de pédocriminalité, ce qui n’a pas empêché la direction de protéger ce dégénéré. Le RN a tellement joué la carte de la normalisation et de la dédiabolisation pour appartenir à l’arc républicain qu’ils sont allés très loin dans le délire de mimétisme avec leurs ex adversaires politiques.
Ghislain Dubois vient de décrocher un nouveau poste d’assistant auprès de deux eurodéputés RN.
L’avocat belge a, selon nos informations, contribué à produire de faux documents pour masquer un emploi fictif de Jordan Bardella, et fait preuve d’un comportement très déplacé vis-à-vis d’un mineur.
Il y a une règle intangible au Rassemblement national (RN) : plus l’un de ses cadres est mouillé dans une affaire, moins il a de chances de s’y faire éjecter. Une question d’amitié… et d’omerta. Selon nos informations, les eurodéputés RN Christophe Bay et Alexandre Varaut viennent d’embaucher, en groupement, comme assistant parlementaire, l’avocat belge Ghislain Dubois. Associé de longue date au parti d’extrême droite, l’homme est à l’origine des faux documents fabriqués en 2017 et 2018 pour cacher l’emploi fictif d’assistant parlementaire de Jordan Bardella, comme l’a déjà révélé Libération. Dubois n’avait plus de poste auprès du RN depuis les élections européennes de 2024. C’était sans compter la bienveillance de la direction du parti, qui l’a déjà protégé il y a quelques années, quand il a été inquiété par une affaire sordide de harcèlement sexuel sur un mineur, sur fond de chantage à l’embauche.
Ancien assistant du député européen Jean-François Jalkh – comme Jordan Bardella –, Ghislain Dubois a donc retrouvé les couloirs du Parlement européen ce lundi 4 novembre. Pourquoi ce traitement…
Photo d’illustration : L’avocat belge Ghislain Dubois au palais de justice de Bruxelles, en août 2011. (Dries Luyten/Belga. AFP)
Nicolas Massol et Tristan Berteloot