Pendant qu’ils font augmenter le SMIC de 1,2 % en nous expliquant que c’est impossible de faire plus, au risque de plomber encore plus l’économie, les cabinets ministériels s’autorisent des augmentations de 15 à 27 % malgré des résultats catastrophiques ! C’est le monde à l’envers, d’autant que l’on a l’impression que cette caste d’incompétents croit que le gâteau est gratuit et qu’ils peuvent s’en servir à profusion, que c’est guinguette…
Les augmentations de salaire au sein de cabinets ministériels
France Info le 15/11/2018
Un ancien député PS dénonce les augmentations de salaire au sein de cabinets ministériels ; René Dosière, ancien député PS, a passé au crible les salaires dans les cabinets ministériels et voilà ce qu’il a trouvé. Spécialiste du contrôle de l’argent public et ancien député PS, René Dosière s’est intéressé aux salaires dans les cabinets ministériels. Il a ainsi remarqué que les salaires ont beaucoup augmenté dans certains cabinets entre 2017 et 2018. La palme revient au porte-parolat : les collaborateurs de Benjamin Griveaux gagnent « beaucoup plus » que ceux de Christophe Castaner, qui était porte-parole en 2017. « Ceux qui sont en poste aujourd’hui gagnent 27% de plus que ceux qui étaient en poste l’année dernière », assure René Dosière. Les salaires avaient déjà augmenté entre 2016 et 2017 Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les hommes et les femmes, est aussi pointée du doigt. Elle avait évoqué une hausse de 10 à 15% du salaire de certains collaborateurs il y a quelques mois. Si on fait le calcul, le salaire moyen dans son ministère est de 9 078 euros brut, cela représente une augmentation de l’ordre de 1 000 euros par mois. « Je pense que c’est choquant, voire même scandaleux », dénonce René Dosière, qui rappelle que les salaires de certains cabinets ministériels avaient déjà augmenté de 20% entre 2016 et 2017, entre François Hollande et Emmanuel Macron. « Le gouvernement d’Édouard Philippe, parmi tous les cabinets de la Ve République, c’est à la fois celui où il y a le moins d’effectifs, mais aussi celui où les rémunérations individuelles sont les plus élevées », conclut l’ancien député.