C’est certainement dû à leur Q.I. surélevé, à leur foudroyante intelligence et supériorité raciale. On se demande alors comment peut-on, du jour au lendemain, décider d’abattre des dizaines de personnes juste parce qu’on souffrirait d’un sentiment d’injustice ! Il est évident que ce n’est pas suffisant comme prétexte, il doit certainement exister des causes sous-jacentes, plus complexes, voire des manipulations, sans oublier le fait que l’on vive dans une société virtuellement ultra violente, ce qui ne peut que déteindre sur la vie réelle…
En se basant sur 63 cas entre 2000 et 2013, les enquêteurs de l’unité comportementale du FBI ont pu déterminer « le comportement des tireurs » avant l’attaque.
Il existe des signes avant-coureurs qui peuvent permettre d’identifier et de stopper l’auteur d’une fusillade avant qu’il ne passe à l’acte, estime la police fédérale américaine (FBI), dans un rapport publié mercredi 20 juin, qui dresse un portrait robot des meurtriers. Ce sont en majorité des hommes blancs, souffrant de stress et s’estimant victimes d’injustice qui s’en prennent à des cibles identifiées dans un environnement familier, indique le FBI.
L’étude porte sur 63 fusillades commises par arme à feu ayant fait au moins une victime entre 2000 et 2013 et pour lesquels les enquêteurs de l’unité comportementale du FBI ont pu déterminer « le comportement des tireurs » avant l’attaque.
« Des facteurs de stress multiples »
Elle défait aussi quelques idées reçues sur l’isolement dont souffriraient les meurtriers ou la maladie mentale, souvent prise comme la raison d’un passage à l’acte. Selon le FBI, les trois-quarts des meurtriers étudiés ne souffraient d’aucune maladie mentale diagnostiquée. « Les déclarations selon lesquelles tous les tireurs doivent juste être des malades mentaux prêtent à confusion et ne sont d’aucune aide », souligne le FBI.
Les assaillants souffrent toutefois de « facteurs de stress multiples » comme des problèmes d’argent ou conjugaux, des différends personnels ou professionnels. Ils se manifestent par des « comportements inquiétants » exprimés par la dépression, la paranoïa, les comportements violents, les menaces directes ou indirectes sur des victimes identifiées, un déficit de communication ou des absences au travail.
Dans les 63 cas, ce comportement a été détecté par au moins un proche du tireur, mais moins de la moitié l’a signalé aux forces de l’ordre (41%) alors que « ces comportements inquiétants observables peuvent être des occasions importantes pour détecter et déjouer une attaque », souligne le FBI.