C’est encore une fois la démonstration du piétinement quasi quotidien de l’État de droit par le régime macroniste. Ce qui est extrêmement inquiétant c’est le fait de constater qu’il n’y a jamais de sanctions contre les coupables, pire encore, ceux qui dénoncent ces graves irrégularités et ces délits sont en revanche sanctionnés afin d’en faire des exemples à ne pas suivre. La major qui est à l’initiative de ce signalement a été virée de sont post : « Le 25 avril 2022, j’ai été renvoyée de mes fonctions pour avoir dénoncé cette irrégularité de procédure, ce non-respect du Code de la sécurité intérieure à ma hiérarchie. » ! Tous les responsables, les hauts gradés seront protégés ; pourtant ils ont camouflé et ont refusé de répondre aux signalements de la major.
La France est en train de devenir une république bananière, n’importe quel adjudant-chef peut faire n’importe quoi en piétinant tous les protocoles qui ne servent strictement à rien si les responsables ne les respectent pas. On remarque également que toutes les lois qui ont été votées ces dernières années, pour soi-disant nous protéger contre le terrorisme, servent maintenant à espionner n’importe qui.
chaque fois, c’est la même chose.
Lors des débats portant sur la loi relative au renseignement en 2015 ou, deux ans plus tard, à propos de la loi dite Silt (qui basculait dans le droit commun les mesures d’exception de l’état d’urgence), les associations dénoncent les risques de dérives et les potentielles atteintes aux libertés publiques. Et le ministère de l’intérieur jure ses grands dieux qu’au contraire le texte est construit sur un principe « éthique », met en avant « le contrôle », « les sécurités » et autres garde-fous. Non, il n’y a aucun risque de dérives. Et pourtant…
28 mai 2023