Ce patron de Merck France osera-t-il dire que les 40.000 morts dues à la vente de leur poison de Vioxx ont décidé de mourir dans d’atroces souffrance pour faire le buzz ? Faut-il être fou ou démoniaque pour oser dire une telle chose, devant déjà 14 morts imputées à la nouvelle formule et des milliers de cas d’effets indésirables parfois graves ?! C’est vrai qu’il leur a fallut payer 4.8 milliards de dollars pour passer à autre chose et ne jamais gouter aux joies de l’emprisonnement à vie des responsables de ce carnage de ce génocide pharmaco-chimique…
Thierry Hulot, président de Merck France, le laboratoire qui développe le Levothyrox, a accusé, dimanche 3 décembre sur franceinfo “les associations de patients” d’“essayer de faire du buzz médiatique”.
Une manifestation pacifique est organisée, depuis dimanche matin 10 heures, à Bourgoin-Jallieu (Isère), devant l’usine Pathéon qui fabrique l’ancienne formule du Levothyrox.
franceinfo : Des patients ont porté plainte pour mise en danger de la vie d’autrui. Est-ce qu’il y a un risque vital à prendre cette nouvelle formule ?
Thierry Hulot : Je suis pharmacien, je me lève tous les matins pour aider les patients. Si j’avais la moindre suspicion sur un risque vital, nous aurions fait totalement autre chose. On entend beaucoup de personnalités diverses : des associations de patients, de groupe de citoyens essayer de faire le buzz médiatique en disant des contrevérités. Cela a un effet anxiogène sur les 3 millions de patients qui ont une pathologie. J’aimerais que l’on reste factuel.
Est-ce du “buzz médiatique” quand le juge des référés de Toulouse vous ordonne de fournir sans délai l’ancienne formule à 25 patients de Haute-Garonne ?
C’est une décision que je ne comprends pas. Pour moi, la police sanitaire relève de l’Agence du médicament. Je n’avais jamais compris avant que cela relevait d’un tribunal d’instance. Je conteste cette décision donc je fais appel. Il y a, aujourd’hui, la nouvelle formule du Levothyrox qui correspond très bien à la très grande majorité des 3 millions de patients traités. Il y a un véritable choix d’alternative thérapeutique.
Des milliers de patients parlent de crampes, de pertes de mémoire, de problèmes cardiaques. Est-ce qu’au bout de huit mois, vous savez ce qui provoque ces effets indésirables ?
Cela a été analysé de manière indépendante par les centres de pharmacovigilance qui ont publié un rapport courant octobre. Ils disent que dans tous les effets qui sont rapportés, il n’y a pas de lien avec la nouvelle formulation du Levothyrox. C’est en lien avec les déséquilibres de leur pathologie.
France TV Info