Lorsque l’on écoute les donneurs de leçons de cette presse française corrompue, faire leurs malins moralisateurs à la télé ou dans leurs torchons, on se dit qu’il y a de la pathologie dans l’air car croire à ce point être la lumière des nations, les représentants de liberté d’expression et de pensée, tout en étant à l’arrière du peloton mondial, il y a de quoi s’inquiéter sérieusement pour leur santé mentale.
Selon le classement de Reporters Sans Frontières (RSF) publié mercredi, cette chute de 7 places serait due à “une poignée d’hommes d’affaires”.
Dans son classement annuel publié mercredi 20 avril, l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) souligne tout d’abord pour 2016 un recul général de la liberté de la presse dans le monde. C’est le cas en particulier pour le continent américain, qui passe pour la première fois derrière l’Afrique.
“Tous les indicateurs du classement témoignent d’une dégradation. De nombreuses autorités publiques essaient de reprendre le contrôle de leurs pays, craignant de trop grandes ouvertures du débat public”, a commenté auprès de l’AFP Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Pour RSF, cette tendance serait due à une avancée des nouvelles technologies, qui favoriserait les intérêts privés, ou publics en haut-lieu :
“On entre dans une nouvelle ère de la propagande où les nouvelles technologies permettent à bas coûts de diffuser sa propre communication, son information, sous la dictée. Face à eux, les journalistes sont des empêcheurs de tourner en rond”, précise Christophe Deloire.
Depuis sa création il y a quatorze ans, le classement de RSF porte sur 180 pays et se fonde sur des indicateurs-clés tels que pluralisme, indépendance des médias, environnement et autocensure, cadre légal, transparence, infrastructures et exactions.[…]