En réalité, les seuls responsables de ce désastre écologique sont les autorités politiques qui ont au fil des années, à l’instar de l’école, la justice, de l’hôpital…, détruit tous les moyens essentiels à la prévention et à la lutte contre les feux de forêts estivaux. Alors qu’ils nous bassinent à longueur de journée sur les risques de changements climatiques, comment est-il possible de supprimer 475 postes sur 8400 ? Si on ajoute à cela les pompiers suspendus car non injectés avec le manque criant de moyens aériens, comment voulez-vous être à la hauteur de ces incendies dévastateurs ? Au même moment, bien entendu, les cabinets de conseil tel McKinsey empoche des milliards d’euros chaque année, cet argent qui ne sera pas investi dans des structures essentielles à la vie de la nation.
Ces suppressions de postes interviennent alors que « le changement climatique et le dépérissement des forêts vont nécessiter de plus en plus de travail », selon l’intersyndicale de l’ONF. Le plan de relance post-Covid prévoit pourtant un budget important pour le reboisement.
L’Office national des forêts (ONF), qui gère les forêts publiques françaises, va supprimer 475 postes sur 8 400 dans les cinq ans. « Ce n’est pas un plan social, ce sont des départs à la retraite et des départs naturels », a fait savoir vendredi soir la direction. Les suppressions de postes se feront en tenant compte « des enjeux stratégiques de l’établissement », dont le « maillage territorial est préservé », tient-elle à préciser.
Cette annonce vient confirmer des craintes exprimées début février par l’intersyndicale de l’ONF. Elle avait estimé que cette décision était « de nature à amplifier gravement la dégradation des conditions de travail et à porter atteinte à la santé des personnels de l’ONF ». Elle avait notamment souligné que « le changement climatique et le dépérissement des forêts vont nécessiter de plus en plus de travail pour assurer le suivi sanitaire et le renouvellement des peuplements…