Castaner panique et multiplie les bourdes avec cette arrestation spectaculaire d’un #GiletJaune par une équipe du RAID assistée d’un tireur d’élite (sic) alors qu’une simple convocation aurait à coup sûr, largement suffi ! Tout ce cirque n’a pour seul intérêt que celui d’intimider, voire d’effrayer le citoyen, mais ce que Castaner/Macron et les autres n’arrivent pas à comprendre, c’est qu’il est déjà trop tard !
Le RAID a interpellé, ce jeudi matin, à Pont-à-Mousson, l’un des gilets jaunes soupçonné d’avoir participé aux violences contre la police, commises lors de la dernière manifestation à Épinal.
« Qu’est-ce qui se passe ! » demande, éberluée cette habitante du centre-ville de Pont-à-Mousson. Un patron de bar qui vient d’ouvrir son commerce, lui répond, tout aussi éberlué : « Je ne sais pas »… « Mais ce n’est pas pour vous qu’ils sont là », ajoute-t-il avec une pointe d’humour.
Il est 5 h 58, ce jeudi et le commerçant ainsi que son interlocutrice viennent de voir passer une impressionnante colonne de policiers.Ils sont une dizaine, cagoulés, casqués et habillés tout en noir. Des ombres dans la nuit. Ils sont armés jusqu’aux dents, portent d’impressionnantes protections dignes de Robocop et certains sont équipés de lourds boucliers.Ils marchent l’un derrière l’autre, le long des murs d’une rue résidentielle du centre-ville. Sans faire le moindre bruit. Ils rejoignent un tireur d’élite qui est déjà en position, à un coin de rue, face à une maison de deux étages aux volets blancs. C’est là que se trouve leur objectif.
Tous appartiennent à l’antenne du RAID de Nancy dont la spécialité est la lutte contre le terrorisme et les arrestations à haut risque.
Tout se joue en une poignée de secondes
Leur présence à Pont-à-Mousson est liée à l’enquête sur les exactions commises lors de la dernière manifestation des gilets jaunes à Épinal. Une voiture de police…
Photo d’illustration : La Justice n’a pas lésiné et a fait appel aux hommes du RAID pour interpeller l’un des auteurs présumés des violences lors de la dernière manif des gilets jaunes à Épinal. Photo Alexandre MARCHI
Christophe GOBIN – L’Est Républicain