Le pauvre petit ne se remet pas du scandale suscité par sa nomination à la présidence des césars. Il en est choqué. Il a été affecté dans sa chair, sa famille est meurtrie… bla bla bla ! Le pédocriminel, violeur d’une gamine de 13 ans après l’avoir alcoolisée, est si fragile, si sensible. Quid du peuple ? A-t-il le droit d’être choqué lui aussi ? De toute façon on ne peut que comprendre une telle nomination vu le nombre ahurissant d’individus constituant la faune de pédocriminels parmi les élites germanopratines aussi bien artistiques que politiques.
Des associations féministes et la ministre des Droits des femmes avaient critiqué ce choix.
À la veille de l’annonce des nominations pour les César, Roman Polanski a préféré renoncer à présider la 42e cérémonie reine du cinéma français, selon son avocat cité par l’AFP, mardi 24 janvier. Le choix du cinéaste franco-polonais de 83 ans, il y a une semaine, avait suscité un tollé. Car le réalisateur de Tess, du Pianiste ou de Rosemary’s Baby, qui a reçu de nombreux prix à travers le monde, est toujours poursuivi par la justice américaine pour le viol présumé d’une mineure en 1977.
Le cinéaste juge cette polémique “injustifiée”, selon le communiqué de son avocat. L’affaire a “profondément attristé Roman Polanski et atteint sa famille”. Le réalisateur a donc “décidé de ne pas donner suite à l’invitation” des organisateurs.
Pétition, appel à manifester et critique ministérielle
Dès l’annonce de sa désignation, un appel au boycott avait été lancé sur les réseaux sociaux, sous le hashtag #boycottcesar. Une pétition sur change.org pour la “destitution de Roman Polanski comme président des César” avait également été lancée et avait reçu plus de 60 000 soutiens. L’association Osez le féminisme avait exprimé sa “colère” et appelé à un rassemblement de protestation devant la salle Pleyel à Paris, où doit se tenir la cérémonie. Quant à la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, elle avait jugé ce choix “surprenant et choquant”. La ministre de la Culture, Audrey Azoulay, s’était abstenue de critiquer la désignation de Polanski, louant un “cinéaste de très grand talent”.
L’Académie des César, présidée par Alain Terzian, n’a jusqu’ici pas réagi à l’annonce du retrait du réalisateur.
France TV Info / AFP