Comment est-il possible de parler de rebond de l’épidémie de variole du singe en France alors qu’il n’y a même pas eu de première épidémie ?! Comment est-il possible de continuer à parler de la population générale alors que les autorités sanitaires savent pertinemment que cette épidémie de mpox concernait pour 98 % des cas une partie spécifique de la communauté homosexuelle la transformant quasiment en maladie sexuellement transmissible ? Comment est-il possible de parler d’épidémie alors qu’il s’agit d’à peine 4100 cas pour une population de 67 millions d’habitants ? Comment est-il également possible de terroriser la population alors qu’il n’y a eu aucun décès ? En d’autres termes, nous assistons là encore à une tentative de terrorisme sanitaire supplémentaire ; nous sommes décidément gouvernés par de dangereux manipulateurs.
Le scénario « le plus probable » pour la variole du singe est la poursuite d’une épidémie « à bas bruit », avec, à moyen et long terme, un risque de reprise, selon un avis du Comité de veille publié lundi et préconisant de mieux s’y préparer.
« L’épidémie actuelle décroît de façon majeure », mais il « reste difficile d’évaluer les risques de rebond ou de résurgence de la variole du singe en raison d'”un grand nombre d’inconnues”, note le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), successeur du Conseil scientifique, présidé par l’immunologue Brigitte Autran.
En France, quelque 4100 cas ont été enregistrés jusqu’alors pour mpox, nouvelle appellation de la maladie (de monkeypox, en anglais) annoncée lundi par l’Organisation mondiale de la santé.
Plus de 130.000 vaccinations en France
A court terme, pour les plus exposés, principalement les hommes ayant des relations homosexuelles (HSH) avec plusieurs partenaires, le scénario privilégié par le Covars est que le virus continue de circuler “à bas bruit” mais évolue vers l’élimination, si la prévention et la vaccination se maintiennent.
“Si les comportements se relâchent et que la couverture vaccinale reste insuffisante”, le comité n’exclut cependant pas un “rebond de l’épidémie”.
Environ 132.750 vaccinations avaient été pratiquées en France au 17 novembre, sur une population cible “estimée entre 100.000 et 300.000 personnes, selon l’intensité du risque”.
Après un pic fin août, le rythme de vaccination a fortement décru pour se stabiliser autour de 3000 par semaine -principalement des deuxièmes injections- début novembre…