Déclaration ahurissante d’une ministre marocaine de la famille de la solidarité, déclaration carrément insultante puisqu’elle affirme que gagner 1,8 euro par jour est suffisant pour vivre dignement ! C’est d’autant plus scandaleux qu’elle est soi-disant ministre d’un parti islamiste censé protéger les plus faibles et améliorer le sort des plus pauvres. Encore une fois, ceci nous prouve que la référence à l’islam n’est qu’une stratégie politique, car ces gens peuvent porter l’habit du musulman mais n’en ont guère ni les attributs, ni le comportement.
La ministre PJDiste de la Famille et de la Solidarité a jeté un nouveau pavé dans la mare.
Pour elle, quand on gagne 20 dirhams par jour au Maroc, on n’est pas pauvre. Des déclarations qui lui ont valu une volée de bois vert dans la presse et sur les réseaux.
Les ministres islamistes devraient apprendre à tourner sept fois leur langue dans leur bouche avant de débiter des énormités. En effet, Bassima El Hakkaoui, ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, a encore sévi.
Assabah rapporte ainsi, dans son numéro daté de ce lundi 29 janvier, que la ministre PJDiste, invitée mercredi dernier à une rencontre de la Fondation Fkih Titouani, à Salé, estime que nous ne pouvons parler de pauvreté, au Maroc, au sujet de quelqu’un qui gagne 20 dirhams par jour.
Pour étayer son propos et de manière encore plus gauche, Bassima Hakkaoui a fait appel aux statistiques du Haut commissariat au Plan (HCP), insistant sur le fait que le nombre de pauvres, au Maroc, a reculé de 10 à 4 millions de personnes vivant avec 20 dirhams par jour, alors que les citoyens souffrant de pauvreté extrême, soit ceux qui vivent avec dix dirhams par jour, sont au nombre de 450.000.
Bassima Hakkaoui a enfoncé le clou en assurant que ceux qui gagnaient 3.000 dirhams par mois arrivaient à la fin des catégories de la classe moyenne et pouvaient subvenir à leurs besoins de première nécessité.
La ministre PJDiste a bien essayé de se rattraper en rappelant d’autres chiffres sur la pauvreté au Maroc et les multiples programmes gouvernementaux pour lutter contre la précarité, le mal était déjà fait.
Sur les réseaux, les internautes ont répondu chacun à […]
Moncef El Fassi – Le 360 [Maroc]