C’est juste dingue puisque les jeunes des cités sont en train de livrer des gamines, mineures, à la prostitution dans des réseaux de plus en plus nombreux – multiplication par 6 en 3 ans ! – et on a en même temps toute une propagande médiatique qui nous explique que ces jeunes banlieusards s’islamisent ! Non, ces jeunes se babylonisent purement et simplement. Ils sont à la recherche du profit rapide et facile quel qu’en soit le moyen. Sachant que les forces de police n’ont pas les moyens d’agir, la justice étant incapable de punir comme il se doit ces crimes abominables, la société est en train de couler sous nos yeux…
Jean-Marc Droguet, directeur de l’office central pour la répression de la traite des êtres humains, a réagi mercredi sur franceinfo alors qu’un réseau de proxénètes vient d’être démantelé en Île-de-France.
Alors que sept jeunes hommes âgés de 18 à 23 ans ont été mis en examen par un juge d’instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour proxénétisme aggravé dans des cités d’Île-de-France, le commissaire divisionnaire Jean-Marc Droguet, directeur de l’office central pour la répression de la traite des êtres humains, a dévoilé mercredi 29 mai sur franceinfo, les chiffres qui soulignent l’aggravation du phénomène dans les cités ces dernières années.
En 2015, la justice était saisie de 21 affaires de proxénétisme dans les quartiers sensibles. Trois ans plus tard, en 2018, le nombre de procédures pour les mêmes faits a explosé : « plus de 120 », selon Jean-Marc Droguet.
« Il y a eu un accroissement du phénomène de proxénétisme de cité mais aussi une meilleure prise en compte, du fait du traitement de ces procédures, ce qui a permis une meilleure connaissance du phénomène qui était encore sous les radars il y a quatre ou cinq ans », a détaillé Jean-Marc Droguet.Des filles de 15-16 ans en moyenne
Autre donnée particulièrement inquiétante : la moitié des jeunes femmes forcées de se prostituer sont mineures. « 52 % des victimes recensées en 2018 sont mineures, et en moyenne, ce sont des filles âgées de 15-16 ans », a déploré Jean-Marc Droguet, qui dévoile que 15% des proxénètes en 2018 sont également des mineurs…
Photo d’illustration : Jean-Marc Droguet, directeur de l’office central pour la répression de la traite des êtres humains, constate « un accroissement du phénomène de proxénétisme » dans les cités. (EZEQUIEL SCAGNETTI / MAXPPP)