Avant de brosser le portrait du responsable de l’ingérence de la Municipalité dans les affaires musulmanes marseillaises, Monsieur Salah Bariki, chargé de mission au culte, au sein du bureau du maire Jean-Claude Gaudin, il est intéressant de noter que malgré les deux articles dénonçant la supercherie du collectif virtuel 2.0 “Après France” le 6 février dernier, absolument aucune réponse n’a été donnée sur leur page Facebook. Ils se contentent de poster toujours les mêmes photos, encore et encore, les mêmes articles complaisants de la Provence, et faire comme si de rien n’était.
Pour revenir à Monsieur Salah Bariki, un mémoire de Master 1 de l’Institut Français de Géopolitique à Paris 8, écrit par un certain Thomas Ciret, est très édifiant sur son véritable rôle. Une simple recherche dans ce PDF de 153 pages nous montre qu’il est longuement question de notre chargé de mission marseillais. Le titre du mémoire est, La Grande Mosquée de Marseille, un serpent de mer géopolitique ? Il est accessible en cliquant sur sa couverture ci-dessous. Il y est décrit comme un “…un bon vivant complexe et fin manipulateur” !
Encadré pages 61-62 : Salah Bariki, un bon vivant complexe et fin manipulateur “Au niveau pratique, [la Grande Mosquée, ndlr] c’est inutile, assène d’un ton provocateur Salah Bariki, travailleur social à Marseille. Les salles de prière de proximité suffisent largement aux besoins de la communauté musulmane.” Mais il ajoute aussitôt : “Au niveau symbolique, c’est indispensable ». Né en 1951, Salah Bariki est un vieux routard de Marseille : ancien chercheur en sciences politiques, ancien directeur de Radio Gazelle, ancien trésorier d’une mosquée (Rissalat Averroès ?), ancien responsable de l’Amicale des jeunes algériens, rue Saint-Jacques dans le 6e arrondissement dans le milieu des années 1970, et ancien éphémère secrétaire de la FRMSF3 en 1988. Souriant, joyeux bonhomme, Salah Bariki a été l’un des fondateurs de Marseille Espérance. Transfuge de la gauche radicale, il semble être entré dans le jeu électoral en 2001, lorsqu’il a été élu conseiller d’arrondissement dans le 7e secteur. Partisan d’un islam tolérant, ayant travaillé avec Ahmed Fahli (ce qui explique aussi sa préférence pour le CORAIL et Soheib Bencheikh), Salah Bariki a ensuite rejoint le Cabinet de Jean-Claude Gaudin comme chargé de mission sur la question de la communauté musulmane. Personnage complexe, touche-à-tout, il expliquait même au début des années 1990 : « il appartient plutôt aux musulmans de vouloir pour Marseille et au sénateur-maire de les écouter, comme il prête l’oreille aux autres communautés ou à certains individus et de les aider. Les rôles ne doivent pas être inversés ». […]
À la lecture de ce mémoire fort intéressant, on apprend que Monsieur Bariki est au centre de toutes les décisions municipales, que c’est lui qui établit les listes des imams et des mosquées qui travailleront avec la municipalité (page 60).Comme explicité précédemment dans nos articles, il est le seul et unique responsable des échecs retentissants des derniers projets phocéens comme celui de la Grande Mosquée et de l’organisation de la fête de l’Aïd el-Kébir ou tout simplement de la folle histoire de la mosquée de l’avenue Camille Pelletan ! C’est un secret de polichinelle, mais ce mémoire le confirme à sa page 62, « les membres de l’association La mosquée de Marseille ont tous en commun Salah Bariki » ! C’est bien lui qui a établi la liste des membres de cette association, on se demande bien de quel droit ? N’est-ce pas là une ingérence véritablement grave et dangereuse qui piétine la loi sur la laïcité et l’interdiction pour l’État de se mêler du culte de ses citoyens ?! À la page 128 de ce mémoire, qui est une véritable charge contre Monsieur Bariki, on apprend de la bouche d’un fonctionnaire que « les acteurs que Salah Bariki pensait contrôler se sont révélés non-contrôlables » ! Nous sommes ici devant la description factuelle d’un marionnettiste qui serait Monsieur Bariki et les marionnettes qui seraient les membres des associations, les imams…
Le journal Le Ravi confirme l’existence de ce cabinet noir municipal dont la mission est de gérer la communauté pour des intérêts clientélistes : “Face à ces nouveaux acteurs, la Mairie met en place une stratégie clientéliste. Elle installe pour cela, selon l’expression de Vincent Geisser, « un bureau des affaires musulmanes » avec à sa tête le peu apprécié Salah Bariki.” !
Sans convictions politiques, on apprend qu’il est passé dans sa jeunesse de militant de gauche radicale à conseiller d’une municipalité de droite dure, une droite sarkozyste dont les dérapages islamophobes multiformes et nombreux ne l’ont pas trop dérangé au point de démissionner. Salah Bariki a également été directeur de Radio Gazelle et conseiller d’arrondissement avant de rejoindre le cabinet de J.-C. Gaudin. Il a longtemps été responsable de l’amicale des algériens pendant sa grande époque (1960-80) ce qui fait dire à certains qu’il travaille également pour l’Algérie et qu’il serait donc un agent double ! Une information vient de nous parvenir, confirmant son appartenance à la franc-maçonnerie.
Depuis maintenant de longues années, il sait comment manipuler les imams, écarter les gêneurs et promouvoir les laquais. Une de ces techniques préférées consiste à prendre des arrêtés de mise en péril à la suite d’un constat de non-conformité des locaux pour l’accueil du public. D’ailleurs, son statut officiel est celui de délégué aux établissements recevant du public (ERP), alors qu’en réalité il ne ne s’occupe que du culte musulman comme l’attestent de nombreux témoignages. Alors qu’il n’hésitera pas à établir un arrêté de mise en péril à l’encontre de telle mosquée jugée indésirable, il épargnera les autres, sachant que 90 % d’entre elles (des salles de prière) sont totalement en porte à faux avec cette réglementation sans pour autant qu’elles soient menacées par l’épée de Damoclès barikienne…
Tout le monde, absolument tout le monde est au courant de cet état de fait : la mairie, le cabinet du maire, le préfet, la justice, les médias et pire encore les responsables associatifs et tout musulman qui s’intéresse à ces questions. Pourtant absolument rien n’est fait, bien au contraire, la situation dégénère au fil du temps. Vous savez maintenant pourquoi la communauté musulmane est totalement désagrégée ; la raison en est que la municipalité la manipule quotidiennement en mettant sous les projecteurs des médiocres, voire des escrocs auxquels elle donne tous les moyens, et en diabolisant des gens bien plus compétents et légitimes comme le démontre parfaitement l’affaire de la mosquée At Takwa, de l’avenue Camille Pelletan. La municipalité a délibérément choisi de promouvoir un illettré comme Monsieur Moussa Bouzenzen en lieu et place d’un ingénieur comme Monsieur Salim Lakhzoum ! Sans oublier de très nombreuses affaires de vol de sommes d’argent faramineuses, provenant des dons des fidèles, sans que jamais la justice ne s’y intéresse ou ne recherche les coupables. Il est temps de prendre vos responsabilités.
D’autres recherches sont en cours pour dénoncer cette mascarade, d’autres livres sont à l’étude.