Les décérébrés adeptes de macron peuvent accuser les Français d’être des fainéants ou des irresponsables, sauf que maintenant, la critique vient de toute la presse étrangère qui trouve que la gestion de cette crise politique vient de l’imposition antidémocratique de cette réforme des retraites qui est violente, brutale et illégitime. C’est d’autant plus le cas qu’il s’agit de récupérer 13 misérables milliards d’euros pendant que le CAC 40 et les multimilliardaires continuent de piller le Trésor public en évitant le fisc, via des stratagèmes d’optimisation fiscale mis en place par des gouvernements traîtres. Ce passage en force est d’autant plus brutal et extrêmement violent qu’Emmanuel macron n’a, premièrement, pas de légitimité politique étant donné la manière avec laquelle il a été élu, en refusant le débat… Puis, deuxièmement, qu’il a perdu toute crédibilité après le scandale McKinsey qui démontre à quel point sa corruption est profonde.
Malgré tous ces scandales (Benalla, Mimi Marchand, O. Duhamel, Laurent Bigorgne…), malgré l’affaire Alexis Kohler/MSC, malgré la mise en examen de nombreux membres du gouvernement dont le Garde des Sceaux, malgré les affaires glauques de son ministre de l’Intérieur Darmanin, malgré une liste interminable de mensonges et de fake niouzes diffusés pendant la crise sanitaire par Véran…, macron continue d’avancer en force, car il n’est pas maître de son destin, il n’est qu’une vulgaire marionnette dans les mains de gens beaucoup plus puissants qui ont un agenda politique à imposer. L’existence même d’Emmanuel macron est la démonstration de la mort de la démocratie française.
Cette violence ne pourra que donner naissance à une violence populaire de résistance dont il sera le seul responsable. Ça a d’ailleurs commencé hier dans toute la France. Le gouvernement va essayer de l’instrumentaliser afin de discréditer l’opposition, sauf que c’est trop tard, il y a un niveau de violence qui est malheureusement irrécupérable et dont les dégâts sont catastrophiques. L’histoire retiendra qu’Emmanuel macron est le seul responsable de la destruction de la France, de son tissu social, de son économie…
France is on fire. Mass riots in response to Macron overriding the legislature. pic.twitter.com/LCny18guZT
— Ian Miles Cheong (@stillgray) March 16, 2023
Mon coup de gueule contre les discours techno sur la #ReformeDesRetraites ! La réalité, c’est qu’on demande des efforts aux mêmes alors qu’ils ne peuvent plus les fournir et ne peuvent même plus pour certains boucler les fins de mois ! Voilà pourquoi il faut renverser ce gvt. pic.twitter.com/FBCZvNVD7k
— Gilles PLATRET (@gillesplatret) March 17, 2023
Politico Europe livre un verdict sans détour : le recours à l’article 49.3 est une « défaite », un « énorme revers politique » pour Emmanuel macron.
Le président a utilisé « l’option nucléaire » de la Constitution Française, faire adopter un texte, sans vote du Parlement, parce qu’il craignait de ne pas avoir de majorité. « Il manquait de soutien au Parlement, renchérit le New York Times, et c’est une décision qui va certainement enflammer un peu plus le climat politique en France déjà lourd d’une confrontation tendue ».
Le Spiegel allemand parle lui aussi d’une décision « brutale ». « macron passe en force » renchérit Le Soir en Belgique. Déjà, jeudi 16 mars au matin La Vanguardia à Barcelone évoquait cette hypothèse du recours à l’article 49.3, « un signal de faiblesse politique » pour le journal catalan. Le gouvernement peut même tomber, prédit La Vanguardia, l’Assemblée peut être dissoute et la France basculer dans l’instabilité, le tout dans le contexte que l’on sait : guerre en Europe et tensions économiques. Toujours jeudi 16 mars au matin, avant même le coup de théâtre du 49.3, Le Soir à Bruxelles évoquait « un poker géant » et la presse suisse « une roulette russe ».
Un étonnement sur le manque de dialogue
Les journaux étrangers reviennent aussi sur ces semaines de conflits sociaux et de manifestations. Ils insistent sur le conflit le plus visible de ces derniers jours, celui des éboueurs. Avec, par exemple, un dessin de Kroll, dans Le Soir de Bruxelles. On y voit Emmanuel Macron perché sur un énorme tas de sacs-poubelles, jumelles sur les yeux, il scrute l’Assemblée nationale. En bas de la pile d’ordures, deux rats commentent. Le premier : « Président, si la réforme passe, vous rangez tout et c’est fini ? » Le second, l’air ravi devant les ordures, rétorque : « Parle pas de malheur ». Pour le New York Times, le président français, en refusant de négocier avec les syndicats a pris le risque de « cimenter son image de Jupiter en passant ses ordres d’en haut et en ne prenant conseil qu’auprès d’une poignée de personnes ». « Emmanuel Macron est resté muet, il est animé par une culture de l’évitement », ajoute le Frankfurter Allegemeine Zeitung en Allemagne. Il peut devenir « un canard boiteux », renchérit le Guardian à Londres.
Plus globalement, sur les grèves et les manifestations de ces dernières semaines, la presse européenne souligne à quel point l’opposition à la réforme est restée majoritaire en France. Malgré les nuisances liées aux grèves.
Un coup de chapeau à l’unité syndicale
Le Guardian britannique salue le « sacré combat » mené par les syndicats et leur unité. « Ils ont montré qu’ils peuvent parler au nom des classes ouvrières et donné le ton pour d’autres combats ailleurs en Europe », conclut le journal britannique. Parce que la France n’est pas la seule à connaître des conflits sociaux. En Asie la presse chinoise se plait comme souvent à relever que les démocraties occidentales sont secouées par les conflits internes et les grèves en série. Et le New-York Times relève que le Royaume-Uni est, lui aussi, enlisé dans les conflits. Avec une nouvelle journée de grève massive mercredi, en particulier dans l’enseignement, le jour de la présentation du Budget par le gouvernement britannique.
Photo d’illustration : Le président de la République Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique dans le cadre du Sommet franco-britannique à Paris, France, le 10 mars 2023. (GONZALO FUENTES/POOL / REUTERS POOL)
Radio France
16 mars 2023