Résumé glaçant de l’affaire tentaculaire de Mazan qui montre à quel point la société française est malade vu les différents profils des accusés et l’extrême gravité des faits reprochés ! Même les médecins sont passés à côté, ce qui démontre une énième défaillance qui aurait pu conduire à l’arrêt des viols bien plus tôt ! Sans oublier la partie pédocriminalité qui est encore plus effrayante !
Il semble également qu’un réseau était également derrière de nombreux viols, ce que la justice niera comme toujours car, comme tout le monde le sait, les réseaux n’existent pas en France ; on est protégé par le Saint Esprit…
L’affaire #Mazan ou affaire Dominique #Pelicot : quand on y regarde de près, on retrouve le pire chez l’humain et tous les dysfonctionnements du pays : le viol, la perversité, la manipulation, le mensonge, la drogue, les criminels récidivistes, la pédocriminalité et même la DDASS. Mais il se pourrait bien que ce ne soit encore que l’arbre qui cache la forêt. Dans les faits, on a des hommes âgés de 26 à 74 ans et provenant de diverses catégories socioprofessionnelles, qui ont tous pour point commun d’avoir abusé entre 2011 et 2020 d’une femme actuellement septuagénaire, Gisèle Pelicot, endormie via des anxiolytiques administrés par son mari Dominique.
Et tout cela, pendant que son époux et père de ses enfants, l’insultait, l’humiliait, la filmait à son insu, tout en guidant des abuseurs « recrutés » par ses soins sur le forum Coco.gg , qui n’a été définitivement fermé qu’en 2024. On peut faire une petite note quant à l’inefficacité des médecins que Gisèle a consultés pendant près d’une décennie pour pertes de mémoire, douleurs gynécologiques, 15 kilos de moins, pertes de cheveux en masse, fatigue extrême etc. Ils ne lui ont jamais fait passer les examens adéquats…
Malgré l’horreur de cette affaire, ce qu’il est intéressant de relever, c’est que parmi ces messieurs « Tout-le-monde » (dont certains bénévoles, notamment aux Restos du Cœur), on y retrouve quand même pas mal de récidivistes d’agressions sexuelles en tous genres, notamment sur des mineurs, de violences conjugales etc. Un d’entre eux a même été condamné en 2017 pour avoir violé sa propre fille de 15 ans. D’autres ont trempé dans divers autres trafics comme stupéfiants et vols. Chez 5 d’entre les 51 hommes accusés au tribunal, une multitude de fichiers pédopornographiques ont été retrouvés. L’examen de l’ordinateur d’un correspondant local de presse accusé a révélé 4 284 images et 262 vidéos pédopornographiques !
Il y a certains autres faits sordides comme le plus jeune âgé de 26 ans et militaire, qui a violé Gisèle le jour de la naissance de sa fille… Ou encore un homme de 63 ans, séropositif depuis 2004, qui a violé Gisèle pas moins de 6 fois entre 2019 et 2020, sans aucune protection. Et certains ont été formés par Pelicot pour reproduire la même chose avec leurs femmes.
On peut préciser que la police avait comptabilisé à la base 83 violeurs sur les 92 viols officiels apparaissant sur les 4000 photos et vidéos se trouvant dans un dossier de Dominique, intitulé « ABUS ». Et que dire des photos dénudées de sa fille endormie, également présentes dans les dossiers de Dominique… On retrouve aussi un ancien enfant de la DDASS et d’ailleurs, Dominique a eu une sœur adoptive handicapée venant de la DDASS et il accuse son père de l’avoir abusée…
Tout est parti d’un vigile du supermarché de Leclerc à Carpentras, qui a surpris Dominique Pelicot en train de filmer sous les jupes de plusieurs clientes à leur insu. S’en est suivi une inspection du matériel informatique et le fameux dossier « ABUS ». (Seconde partie de la vidéo) Et c’est finalement ce même délit qu’il avait déjà commis 10 ans plus tôt dans un autre supermarché qui a conduit à deux anciennes affaires non élucidées datant des années 90, car à cette occasion, un prélèvement ADN avait été réalisé et a permis de faire le lien avec une affaire de 1999 et une autre de 1991, Dominique ayant navigué également en région parisienne.
En mai 1999, Estella B, une jeune agente immobilière de 19 ans, a fait visiter un appartement à un homme, à Villeparisis en Seine-et-Marne. L’homme a essayé de l’étrangler, lui a placé un cutter au niveau du cou et a tenté de l’endormir avec une compresse imbibée d’éther. Il l’a obligée à s’allonger sur le ventre, lui a lié les mains dans le dos, lui a retiré ses chaussures, a baissé son pantalon et l’a caressée. Par chance, Estella B est revenue à elle. À force de se débattre, elle réussit à s’échapper. L’ADN qui a été prélevé sur l’une de ses chaussures correspond à celui de Dominique qui a fini par avouer en 2022 avoir agressé Estella B lorsqu’il avait 46 ans. (Estella B est nommée « Marion » par les médias.) Seulement, en 1991, le même protocole fut appliqué sur une autre femme qui n’a pas eu la même chance qu’Estella…
Le 4 décembre 1991, Sophie Narme, âgée de 23 ans et également stagiaire dans une agence immobilière, a rendez-vous avec un potentiel client (disant se nommer Monsieur Dubost) pour la visite d’un appartement, dans le 19e arrondissement de Paris. Elle fut droguée à l’éther, sauvagement violée, poignardée et étranglée avec sa propre ceinture. (Fin de vidéo) Ce crime a longtemps été attribué au tueur en série François Vérove, alias « le Grêlé » ou encore à un certain Michel Fourniret…
A l’époque, des spermatozoïdes encore vivants avaient été retrouvés sur la scène de crime, mais il est impossible de faire une comparaison ADN, la scellée ayant été détruite par erreur peu de temps après… Toutefois, face à la corrélation des deux affaires, la juge Nathalie Turkey (surnommée « la juge des cold cases ») a fait le lien avec celui d’Estella B (bientôt prescrit), mais Dominique dément ce meurtre, bien que le mode opératoire soit le même. L’affaire Pelicot me rappelle en tout cas étrangement quelques similitudes avec l’affaire Dunand et Fourniret, qui sont toutes les deux connectées à d’autres affaires de réseaux…
Source : https://x.com/Claire_Gabriel_/status/1836488726186262790