Ce morticole cathodique amoureux des plateaux télé est totalement irresponsable en tenant de tels propos qui n’ont absolument rien de médical. Selon lui, la vaccination n’a aucun intérêt médical direct puisque le covid n’est pas mortel chez les enfants, mais elle a un intérêt… social ! C’est un nouveau concept, ça vient de sortir. Aujourd’hui, on se fait vacciner non pas pour échapper à la mort suite à une maladie extrêmement dangereuse mais juste pour pouvoir sortir et aller à l’école car les gouvernements ont imposé des restrictions totalement illégales, disproportionnées et anti scientifiques !
En d’autres termes, vous avez en France aujourd’hui un régime dictatorial, tyrannique, qui impose des restrictions totalement stupides et inutiles et en face vous trouverez systématiquement des médecins corrompus et incompétents pour justifier les pires décisions politiques !
Logiquement, avec un tel discours, il serait impossible légalement d’imposer cette vaccination car la règle juridique repose sur le fait que l’obligation soit proportionnée, que le risque soit réel et grave. Ce n’est pas le cas ici pour les enfants face au covid19, de l’aveu même de Robert Cohen.
Malgré un risque de myocardite associé aux vaccins à ARN messager, qui concerne surtout les garçons et se soigne bien, les pédiatres sont favorables à la vaccination.
Est-il éthique d’inclure les adolescents dans le pass sanitaire pour encourager leur vaccination contre le Covid-19 ? Il ne fait pas de doute que la collectivité en bénéficiera, surtout depuis l’émergence du variant Delta, mais la question de leur intérêt personnel était jusqu’alors plutôt en suspens. La décision d’Emmanuel Macron de conditionner l’accès aux cinémas, restaurants ou transports à une preuve d’absence d’infection par le Covid a d’ailleurs suscité une levée de boucliers, avant d’être assouplie mercredi pour les moins de 18 ans : ils auront jusqu’au 30 août pour recevoir leur deuxième dose.
Les pédiatres, qui étaient encore réservés sur la vaccination à grande échelle des mineurs, y sont de leur côté désormais très favorables. « C’est le seul moyen de garantir une rentrée scolaire normale : les adolescents ne vont pas bien, ils ont vraiment besoin de retrouver une vie sociale », souligne Robert Cohen, président du Conseil national professionnel de pédiatrie, qui chapeaute les sociétés.
À ses yeux, « il s’agit de loin du bénéfice individuel direct le plus important. » « Pour les enfants, qui sont globalement épargnés par les formes graves de la maladie, l’intérêt n’est pas tant d’éviter des hospitalisations et des décès que de leur laisser entrevoir l’espoir de reprendre une vie proche de celle d’avant la pandémie » , renchérit la présidente de la Société française de pédiatrie, Christèle Gras-Le Guen, alarmée par le nombre d’enfants suicidaires qui sont actuellement hospitalisés dans les services de pédiatrie et de psychiatrie.
Photo d’illustration : Le pass sanitaire risue d’avoir une incidence sur la vaccination des adolescents. JEFF KOWALSKY/AFP
14 juillet 2021