Nicolas Sarkozy dort désormais derrière les murs de la prison de la Santé. Le 21 octobre 2025, le ministre de l’Intérieur ordonne l’affectation de policiers nationaux armés pour protéger l’ex-président. Cette décision déclenche une riposte immédiate. Les syndicats CGT-Intérieur et CGT-Pénitentiaire saisissent le Tribunal administratif de Paris. Ils déposent un recours pour excès de pouvoir et un référé-suspension. Maître Maxime Cessieux, du cabinet ACTE V AVOCATS, porte l’affaire.
Pourquoi cette colère ? Le code pénitentiaire confie la sécurité intérieure des prisons aux agents pénitentiaires. Aucun texte n’autorise la police à intervenir en cellule. Les syndicats dénoncent une confusion hiérarchique entre ministères. Un chaos total digne des républiques bananières.
Ensuite, ils invoquent l’égalité républicaine. Sarkozy bénéficie-t-il d’un traitement VIP ? Les policiers, eux, quittent la rue pour garder un seul détenu. La CGT-Intérieur parle de mésusage des effectifs. D’un autre côté, la CGT-Pénitentiaire fustige la défiance envers ses membres. Ces surveillants gèrent déjà les détenus sensibles. Pourquoi les écarter ? C’est une insulte, un mépris total envers le personnel pénitentiaire. Le référé-suspension vise une décision rapide. Le juge peut bloquer les policiers en quelques jours. Pendant ce temps, l’incarcération de Sarkozy reste effective.
Cette affaire révèle les tensions entre sécurité publique et justice. Les syndicats défendent la loi et l’intérêt général. Le gouvernement justifie une mesure exceptionnelle pour défendre un ex président voyou multi récidiviste protégé par ses copains politiciens comme Darmanin.
Le tribunal tranchera. Affaire à suivre…




























