Le problème, en réalité, n’est pas que ce laboratoire très puissant, appartenant aux lobbys de Big Pharma, fasse un peu n’importe quoi comme tous les autres. Le vrai problème de ce jugement est ailleurs : comment se fait-il que la pharmacovigilance française n’ait pas permis de détecter une faille aussi gravissime ? C’est cette même pharmacovigilance qui vient expliquer aujourd’hui qu’elle surveille de très près les effets indésirables des « vaccins » anti Covid-19. Nous avons eu donc des centaines de cas de malformations congénitales chez les enfants des mamans qui prenaient ce médicament pendant la grossesse et il n’est venu à l’esprit de personne de déclarer ceci à la pharmacovigilance afin de faire cesser le massacre ! C’est aussi cette même pharmacovigilance qui a laissé vendre pendant 30 ans le Mediator de Servier qui a causé plusieurs milliers de morts et encore plus de malades graves dont les valves cardiaques ont été calcifiées !
Comme vous pouvez le constater, ils vont faire appel de la décision pour gagner encore quelques années. Il faut que les prochaines victimes des effets indésirables des « vaccins » anti Covid-19 sachent que leur parcours judiciaire sera extrêmement lent, long et coûteux. Bonne chance, les rats de laboratoires.
Le tribunal judiciaire de Paris a estimé mercredi 5 janvier 2022 que Sanofi avait « commis une faute en manquant à son obligation de vigilance et à son obligation d’information » concernant les risques de son médicament Dépakine pour le fœtus en cas de prise pendant la grossesse.
Sanofi veut faire appel
Il a par ailleurs estimé « recevable » l’action de groupe présentée par l’association de victimes de la Dépakine contre le laboratoire, ouvrant la voie à une première judiciaire dans le domaine de la santé.
Sanofi a annoncé son intention de faire appel du jugement. « Le laboratoire va interjeter appel de cette décision », indique le service de presse du groupe dans une déclaration transmise à l’agence Reuters.
Cette procédure avait été lancée en mai 2017 à l’initiative de l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (Apesac), qui estime que Sanofi a trop tardé à informer les patientes des risques de malformations ou de retards de développement chez les enfants dont les mères avaient reçu ce traitement pendant la grossesse.
Un produit défectueux
Dans son jugement, le tribunal fixe entre 1984 et 2006 la période de temps durant laquelle le risque de malformations congénitales n’a pas suffisamment été pris en compte. Pour les troubles neuro-développementaux, qui ont mis plus de temps à être reconnus, il réduit cette période à 2001-2006.
Compte tenu des informations scientifiques disponibles à l’époque, le tribunal estime que Sanofi « a produit et commercialisé un produit défectueux entre le 22 mai 1998 et janvier 2006 pour les malformations congénitales et entre 2001 et janvier 2006 pour les troubles neuro-développementaux ».…
Photo d’illustration : Une entrée de l’enceinte du siège social allemand de la société pharmaceutique française Sanofi à Francfort-sur-le-Main, dans l’ouest de l’Allemagne, le 27 janvier 2021. Photo d’illustration. | YANN SCHREIBER / AFP
AFP – 5 janvier 2022