Oui c’est vrai, c’est un pédocriminel incestueux, mais il a tellement de talent, il est brillant et si drôle… C’est ainsi que les élites dépravées occidentales pensent et s’expriment aujourd’hui puisqu’elles sont adeptes de toutes ces pratiques sataniques, criminelles et crapuleuses, comme bon nombre d’affaires le prouvent : R. Polanski le pédophile violeur, Bill Cosby, DSK, Baupin, F. Mitterrand… Toute la caste médiatico-politique – voire judiciaire – est complice par son silence et sa volonté de travailler avec cet homme qui a tout de même épousé – beurk ! – sa fille adoptive ! Mais ça aussi, ça ne choque personne…
Le fils de Woody Allen ressort les vieux dossiers quelques heures avant la montée des marches de son père à Cannes.
À quelques heures de la montée des marches, le fils de Woody Allen, Ronan Farrow, a pris la plume pourThe Hollywood Reporter. Sa sortie va probablement un peu gâcher la fête organisée à l’occasion de la sortie de « Café Society ». Ronan revient sur les accusations que sa soeur Dylan a porté contre leur père. Elle l’accuse depuis des années d’avoir abusé d’elle quand elle était petite fille. Des accusations que Woody Allen a toujours rejeté en bloc. Ronan a longtemps fait profil bas, refusant de se prononcer sur la question, implorant sa soeur de ne plus parler aux journalistes. « J’ai honte aujourd’hui », écrit-il.
Comme il a honte d’avoir rencontré Bill Cosby pour une interview sans insister sur les accusations de viol et d’abus portées par plusieurs femmes à son encontre. « Aujourd’hui, elles sont 60 à l’accuser d’agressions sexuelles. Il a présenté ses excuses. Et les journalistes qui avaient couvert Cosby ont dû examiner des décennies d’omissions, de questions éludées. Je suis l’un de ces journalistes. Je suis honteux de cette entrevue. »
Ronan Farrow se rappelle que le New York Times fut le premier à raconter l’histoire de sa sœur. C’était en 2014, elle a eu droit à 936 mots très exactement, sur le blog de Nicholas Kristof, journaliste lauréat du prix Pulitzer. « Peu après, le Times a donné à son agresseur deux fois cet espace dans son édition imprimée, sans mise en garde et sans contexte. Ce fut un rappel brutal de la façon dont la presse traite les accusateurs vulnérables et les hommes puissants accusés. »
« Je crois ma sœur »
Aujourd’hui, Ronan assure : « Je crois ma sœur. Comme un frère fait confiance à sa sœur. Mais aussi comme un journaliste et comme un avocat : ses allégations sont crédibles. Les faits sont convaincants et bien documentés. » Il espère que les journalistes à l’avenir vont refuser de se taire, regrettant que pour l’instant « les médias de la vieille école ont créé une culture de l’impunité et du silence. Amazon a dépensé des millions pour travailler avec Woody Allen, finançant une nouvelle série et son film. Des acteurs que j’admire beaucoup acceptent de tourner avec lui. L’un d’entre eux m’a dit un jour que ce n’était ‘pas personnel’. Mais ça me fait mal de voir que des stars de son âge, comme Miley Cyrus, travaille avec Woody Allen. C’est personnel : pour ma sœur et pour toute les femmes qui ont dénoncé une agression sexuelle qui n’a jamais été confirmée par une déclaration de culpabilité. »
Ronan aux journalistes : « Le silence est dangereux »
« Ce soir, le Festival de Cannes présentera un nouveau film de Woody Allen », remarque-t-il encore. « Il y aura des conférences de presse, un tapis rouge. Il aura des stars à ses côtés : Kristen Stewart, Blake Lively, Steve Carell, Jesse Eisenberg. Ils peuvent avoir confiance : la presse ne les interrogera pas là-dessus. Ce n’est pas le moment, pas l’endroit, ça ne se fait pas. Mais ce silence n’est pas seulement mauvais. Il est dangereux. Il dit aux victimes que ça ne sert à rien de se manifester. (…) Il a du travail à accomplir pour construire un monde où des femmes comme ma sœur ne seront plus traitées comme si elle était invisible. Il est temps de poser les questions difficiles. »