C’est tout de même délirant de relever que le prélèvement ADN soit fait un an et demi après les faits ? Qu’est-ce que ce travail clownesque, sans queue ni tête ? Comment osent-ils faire croire au peuple que la justice existe lorsque les voyous de l’élite sont traités de la sorte tout en amenuisant progressivement les moyens de la justice ? N’oublions pas les autres affaires de maçonnerie et autres crapulerie ayant touché le 36, ces deux dernières années…
Descente de la police des polices au 36, quai des Orfèvres. Une vaste opération de prélèvements d’ADN a débuté, jeudi 10 septembre, sur des dizaines de policiers et employés du siège de la police judiciaire parisienne, dans le cadre de l’enquête sur le viol présumé d’une Canadienne en 2014.
Le 22 avril 2014, dans un pub irlandais situé en face du siège de la PJ parisienne, des policiers, hors service, de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) avaient lié connaissance avec une touriste canadienne de 34 ans, dont le père était dans la police. Ils lui avaient fait visiter le mythique siège de la PJ. La jeune femme en était ressortie en larmes, extrêmement choquée, affirmant avoir été violée. Elle avait porté plainte.
Une « opération scandaleuse », selon le syndicat SynergieQuatre policiers de la BRI avaient été placés en garde à vue, dont deux ont finalement été mis en examen peu après les faits. Quatre traces ADN avaient été retrouvées sur les sous-vêtements de la victime. Trois ont été identifiés : celui des deux policiers mis en examen et celui de leur collègue placé sous le statut de témoin assisté. Le quatrième ADN est inconnu, ce qui explique l’opération, très inhabituelle et rare dans la police, menée jeudi matin.
« L’opération de prélèvement sera faite sur le personnel actif et administratif dans le cadre de l’enquête menée par l’IGPN », la police des polices en charge de l’enquête, a indiqué une source proche du dossier.
Le syndicat d’officiers de police, Synergie, dénonce une « opération scandaleuse sur la forme et inutile sur le fond ». « La mise en scène de la descente délirante » de l’IGPN « jette l’opprobre sur un service prestigieux et stigmatise les policiers du 36 », selon son secrétaire général, Patrice Ribeiro.