Même s’il semble que ce suicide ne soit pas en lien direct avec les conditions de travail au sein de l’hôpital, il reste néanmoins très curieux que ce neurochirurgien ait choisi de se suicider sur son lieu de travail et pire encore, que personne n’ait rien vu venir, ce qui en dit long sur les rapports humains, entre collègues ou voisins aujourd’hui en France !
Un neurochirurgien a été retrouvé mort au sein de l’hôpital de Grenoble où il exerçait. Il s’agirait d’un suicide par l’absorption de médicaments.
Un neurochirurgien de 36 ans s’est suicidé dans le centre hospitalier universitaire de Grenoble, après avoir laissé une lettre invoquant des motifs personnels, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. La direction du CHU a fait part, dans un communiqué, du « décès brutal d’un neurochirurgien dans la nuit de mercredi à jeudi survenu dans les blocs opératoires de l’hôpital Michallon ». Selon plusieurs sources, il s’agirait d’un suicide. L’une d’elle évoque une longue lettre dans laquelle ce père de trois enfants invoque des causes personnelles et non professionnelles.
Un médecin « très apprécié »
Le corps de ce chirurgien spécialiste en neurochirurgie pédiatrique, qui avait travaillé à Necker-Enfants malades avant de revenir à Grenoble, a été découvert vers 7H00 du matin. Selon les premières constatations, le médecin aurait absorbé des médicaments pour mettre fin à ses jours. « C’est un choc pour tout le monde à l’hôpital », a confié un confrère souhaitant garder l’anonymat. Le médecin était « très apprécié par l’ensemble des équipes et reconnu par les étudiants comme un excellent enseignant », a souligné la direction de l’hôpital, qui parle de « circonstances tragiques ».
Toute la communauté hospitalière est « très affectée » par la disparition de « ce grand professionnel ». Une cellule d’urgence médico-psychologique a été activée et une réunion du comité d’hygiène, sécurité et des conditions de travail (CHSCT) se tiendra vendredi matin.