On imagine que cette monnaie virtuelle rentre dans l’agenda du FMI et de la Banque mondiale puisque c’est l’objectif ultime du Nouveau Désordre Mondial. Du coup, Lagarde fait semblant de leur accorder de l’importance afin de mieux contrôler la dynamique des monnaies virtuelles qui sont tout sauf une solution à la crise actuelle ou aux crises futures.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde a déclaré vendredi qu’elle voit dans l’institution “une plateforme idéale” pour discuter des évolutions technologiques dans le domaine de la finance, mais que les monnaies virtuelles ne sont pas une menace. Le Fonds monétaire international s’intéresse de près aux évolutions technologiques dans la finance, comme les cryptomonnaies. « Pour le moment, les monnaies virtuelles comme le bitcoin ne remettent pas ou peu en cause l’ordre établi actuel des monnaies fiduciaires et des banques centrales », a estimé sa directrice générale Christine Lagarde, notamment parce qu’elles sont « trop volatiles, trop risquées, trop consommatrices d’énergie », ainsi que « trop opaques pour les régulateurs » et que l’on peut les pirater, a-t-elle déclaré lors d’un discours à Londres prononcé à l’occasion du 20e anniversaire de l’indépendance de la Banque d’Angleterre.Ce sont à ses yeux « des défis technologiques qui pourront être réglés au fil du temps ».« Je pense qu’il ne serait pas sage d’ignorer les monnaies virtuelles », a estimé la dirigeante du FMI.En particulier parce que ces systèmes pourraient être adoptés à la place d’une devise étrangère par des pays dont la monnaie nationale est instable et dont les institutions sont faibles, a-t-elle souligné.Une « version numérique » des monnaies légales ?Christine Lagarde a également mis en avant l’intérêt de ces nouveaux moyens de paiement dans des pays où se développe une économie partagée et décentralisée, afin de pouvoir effectuer des transactions de faibles montants sans les frais habituels.
« Si les monnaies virtuelles privées restent risquées et instables, les citoyens pourraient même en appeler à une banque centrale pour qu’elle fournisse une version numérique de la monnaie légale », a avancé Christine Lagarde.
Elle a pointé la nécessité d’un dialogue entre les régulateurs expérimentés et ceux qui commencent à s’atteler à la question des Fintech. Entre décideurs, investisseurs et entreprises de services financiers et entre les différents États.
« Le FMI [avec ses 189 pays membres] est une plateforme idéale pour ces discussions », a fait valoir sa directrice générale. « Cela tient du mandat du FMI pour la stabilité économique et financière et la sécurité de notre infrastructure mondiale de paiement et financière.»
Le FMI regarde aussi de près les usages possibles de la technologie sousjacente de ces monnaies virtuelles, la Blockchain.
« Je suis convaincue que le FMI a un rôle fort à jouer », a déclaré Christine Lagarde. « Mais l’institut va aussi devoir être ouvert au changement […] en réfléchissant à un […]
La Tribune / Agences