Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour Monsieur Tariq Ramadan qui vient de perdre un témoin clé pour sa défense contre les accusations de Madame Henda Ayari, ce témoin ayant été écroué pour des affaires très graves de viol et de séquestration. Nous apprenons aujourd’hui que la justice suisse a décidé de mettre en examen Monsieur Tariq Ramadan, du chef de viol et de contrainte sexuelle, donnant suite à la plainte déposée il y a quelques mois par « Brigitte ». Ces mauvaises nouvelles ne vont pas arranger sa prochaine audition du mardi 18 septembre devant les juges parisiens.
En dépit de tous ces éléments, il reste quand même des gens qui ont le culot d’expliquer que le « dossier judiciaire est vide » et qu’il s’agit uniquement de harcèlements, d’un complot visant à détruire leur gourou !
Mauvaise nouvelle pour Tariq Ramadan. Le Ministère public genevois a décidé d’ouvrir une instruction contre l’islamologue-conférencier de 56 ans, actuellement détenu à l’hôpital pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), a-t-on appris ce dimanche. C’est l’équivalent en droit suisse d’une mise en examen.
Les faits de viol et de contrainte sexuelle ont été retenus contre lui après le dépôt en avril d’une plainte par “Brigitte” (*), la quatrième plaignante de l’affaire. La circonstance aggravante et la séquestration n’ont en revanche pas été retenues.
“Cette décision marque un avancement majeur de la procédure suisse, et démontre le sérieux des accusations portées par notre cliente”, réagit auprès de “l’Obs” Me Romain Jordan, avocat principal de Brigitte.
L’agression est antérieure aux trois autres (quatre, si l’on inclut une plainte pour “agression sexuelle”, déposée aux États-Unis), puisqu’elle date du 28 octobre 2008. Elle se serait déroulée à Genève, dans un hôtel, en marge d’une conférence non publique de Tariq Ramadan.
Le scénario décrit par la plaignante est similaire à ceux expliqués par la première plaignante, Henda Ayari, et par la deuxième, “Christelle“. Il a été rapporté uniquement dans la “Tribune de Genève”, qui a pu consulter la plainte de 13 pages, déposée le 13 avril 2018.
Musulmane convertie
“Brigitte” est une citoyenne suisse, quadragénaire, convertie à l’islam à l’adolescence. Elle rencontre Tariq Ramadan lors d’une séance de dédicaces. La jeune femme est alors dans une période de vie difficile. Elle entame une conversation virtuelle avec lui via Facebook et MSN. Dans la plainte, elle reconnaît :
“Il se montrait parfois taquin, pouvant ainsi me traiter par exemple de ‘coquine’, et j’étais séduite.”Selon nos informations, un rendez-vous est pris. “Brigitte” pense qu’il va lui expliquer le contenu de la conférence, à laquelle elle ne peut assister car celle-ci est privée. Tariq Ramadan lui fait savoir qu’il l’attend dans sa chambre ; elle refuse de monter.
Il descend donc, ils boivent un café au bar. Puis Tariq Ramadan utilise un subterfuge pour la faire monter : il lui dit qu’il a besoin de son aide pour porter un fer et une planche à repasser jusque dans sa chambre, car il doit préparer ses affaires pour une intervention à la télé suisse romande, le lendemain.
Là, la rencontre vire au cauchemar.
Ce que dit la plainte
La “Tribune de Genève” raconte les faits décrits dans la plainte :
“M. Ramadan s’est baissé pour brancher ou débrancher un appareil. Je me trouvais alors derrière lui […]. Au moment où il s’est redressé, son visage s’était transformé. Il m’a alors basculée sur le lit […] et est tombé sur moi. Je lui ai immédiatement demandé d’arrêter.”
https://www.youtube.com/watch?v=sZMKBkIQexU
https://www.youtube.com/watch?v=BKGn_w184_4&t=208s