Ce faisant, Tariq Ramadan reconnaît s’être livré à la fornication et, plus grave encore, avoir commis des actes d’adultère. Dieu dit dans son noble Coran : « Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une abomination et quel mauvais chemin ! » [XVII – 32]. Son ex-statut de prédicateur constitue un facteur aggravant. C’est d’ailleurs pour cette unique raison que nous nous sommes intéressés à cette affaire lamentable qui aurait été traitée comme un vulgaire fait divers si l’auteur avait été un simple quidam. Il est troublant et scandaleux d’entendre Maryam Ramadan nous dénier le droit de lui faire un procès moral, car non seulement nous revendiquons ce droit, mais nous en avons aussi le devoir, afin d’éclairer la communauté des croyants sur la personnalité fourbe de son père et d’empêcher ce genre de « Tartuffe » de sévir sous couvert de l’islam en promouvant sa « Réforme radicale ». Maryam Ramadan ne doit pas oublier que son père a fait de l’islam son fonds de commerce. En ayant agi comme il l’a fait, il s’est rendu coupable d’escroquerie intellectuelle et spirituelle à l’égard des musulmans dont il a largement abusé de la confiance.
Ajoutons à cela que le discours de Mademoiselle Maryam Ramadan n’a rien à voir avec l’islam mais a plus à voir avec une idéologie gauchiste stupide sans queue ni tête. D’autant qu’elle n’hésite pas à mentir alors que c’est la ligne de défense de son père qui a avoué avoir commis l’adultère. Sans oublier l’entente judiciaire en Belgique avec Majda, qui est un aveu de culpabilité.
Des musulmans naïfs, séduits par son discours trompeur, l’ont auréolé en toute bonne foi de toutes les vertus, mais Dieu l’a détrôné et humilié en lui faisant dire son peccavi, un aveu contraint, extirpé des profondeurs de son âme. Car Allah a bien averti les fidèles que la « Zina » était une abomination et un mauvais chemin, un avertissement divin que lui-même — comble de l’hypocrisie — lançait perfidement du haut de sa « chaire », à la face des fidèles, pour mieux les berner et abuser de leur confiance.
Incarcéré dans une affaire de viols sur deux femmes, Tariq Ramadan a reconnu des relations sexuelles « consenties » avec une troisième plaignante lors de sa première audition devant les juges d’instruction.
L’islamologue suisse Tariq Ramadan, incarcéré dans une affaire de viols sur deux femmes, a reconnu des relations sexuelles “consenties” avec une troisième plaignante lors de son premier interrogatoire, mardi 5 juin, devant les juges d’instruction qui ont choisi de ne pas le mettre en examen dans ce volet, a annoncé son avocat.
« Les magistrats ont considéré, à la suite des explications de M. Ramadan et des documents qui ont pu être fournis, qu’il n’y avait pas lieu de mettre en examen M. Ramadan concernant Mounia », la troisième femme qui l’accusait de neuf viols en 2013 et 2014, a déclaré Me Emmanuel Marsigny.
Tariq Ramadan était interrogé pour la première fois par les juges d’instruction parisiens chargés d’enquêter sur les accusations de viols le visant et qui pouvaient lui valoir une troisième mise en examen. Le prédicateur a été mis en examen pour deux viols, dont l’un sur personne vulnérable, qu’il nie catégoriquement avoir commis.
L’enquête, démarrée en octobre, reposait initialement sur les accusations d’anciennes admiratrices – la militante laïque et ancienne salafiste Henda Ayari et une femme connue sous le pseudonyme de « Christelle » – qui ont décrit des rapports sexuels forcés d’une grande violence.
Effritement des soutiens
Depuis mars, une troisième plaignante, Mounia Rabbouj, l’accusait également des mêmes faits et le parquet de Paris avait requis une nouvelle mise en examen de l’islamologue. Cette ancienne escort-girl, protagoniste du procès pour proxénétisme du Carlton aux côtés de Dominique Strauss-Kahn, affirme avoir été violée à neuf reprises en France, à Londres et à Bruxelles, de 2013 à 2014.
Pour prouver la relation sexuelle avec Tariq Ramadan, elle avait versé au dossier une robe noire tachée de sperme et les résultats des tests ADN sont attendus prochainement. À l’inverse, la défense affirme avoir déposé lundi « plus de 300 vidéos et plus de 1 000 photos » témoignant d’une relation consentie entre l’intellectuel et cette femme, dans l’espoir de convaincre les juges de renoncer à cette mise en examen.
Cet aveu d’une relation adultère, éloignée des enseignements qui ont fait sa célébrité, constitue un nouveau coup porté à l’aura de celui qui fut une rare figure médiatique et populaire de l’islam en Europe. Au gré des révélations sur sa vie personnelle dans cette affaire, ses soutiens se sont peu à peu effrités, même si sa famille monte régulièrement au créneau pour continuer à le défendre.
En Suisse, une quatrième femme a porté plainte et son témoignage doit encore être versé au dossier français.
France 24 / AFP