Il faudra à la sortie de cette crise sanitaire juger sévèrement les covidiots, les doctateurs de l’AP-HP qui poussent à toujours plus de confinement alors que l’on sait tous que ça ne sert à rien, autrement on n’en serait pas au 3e !
Après l’offensive alarmiste de la semaine dernière, ce sont cette fois 41 médecins franciliens qui signent une tribune dans le JDD pour appeler à un reconfinement, en brandissant la menace du « tri des patients ».
Parmi les signataires quelques noms sont loin d’être inconnus, dont celui du chef de file, Bruno Riou.
L’édifiante tribune parue dimanche dernier dans le JDD appelle à prendre de nouvelles mesures restrictives en indiquant une nouvelle fois qu’une hausse des hospitalisations est à prévoir dans les semaines à venir : « Dans les quinze prochains jours, les contaminations ayant déjà eu lieu, nous avons une quasi-certitude sur le nombre de lits de soins critiques qui seront nécessaires et nous savons d’ores et déjà que nos capacités de prise en charge seront dépassées au terme de cette période. »
Face à cette situation, les médecins signataires jouent sur la corde sensible en indiquant notamment que la situation amènera nécessairement à trier les patients : « Dans un but d’information et d’alerte légitime de nos concitoyens, de nos futurs patients et de leurs familles, nous souhaitons expliquer de manière transparente la situation à laquelle nous allons devoir faire face et comment nous allons l’affronter. Dans cette situation de médecine de catastrophe où il y aura une discordance flagrante entre les besoins et les ressources disponibles, nous serons contraints de faire un tri des patients afin de sauver le plus de vies possibles ».
Cerise sur le gâteau, une comparaison entre la situation épidémique et les attentats du 13 novembre 2015, qui peut sembler d’un relatif mauvais goût : « nous n’avons jamais connu une telle situation, même pendant les pires attentats subis ces dernières années ».
En tête des signataires de cette tribune : Bruno Riou. Nommé directeur médical de crise de l’AP-HP pour lutter contre le coronavirus le 19 mars 2020, il est en charge de conseiller Martin Hirsch, le directeur de l’AP-HP (dont nous avions déjà évoqué les liens politiques) dans le contexte de la pandémie actuelle. Celui qui fût l’ancien directeur des urgences de la Pitié-Salpêtrière entre 1999 et 2019 a également été parmi les médecins en première ligne pour gérer de près les attentats du 13 novembre 2015 qui ont ensanglanté le Bataclan, plusieurs terrasses de café et les abords du Stade de France.
D’où, sans doute, la comparaison hasardeuse entre la prise en charge des victimes du terrorisme et celles de l’épidémie. Des propos choquants, qui ressemblent à une tentative d’instrumentalisation de cette nuit tragique qui aura fait 130 morts et 350 blessés, faisant de cet évènement les attentats les plus meurtriers jamais commis sur le sol Français…
Bruno Riou, adepte des mesures de confinement, avait déjà appelé à reconfiner fin janvier souhaitant un « confinement court » pour éviter un débordement du système de santé, même si ce confinement peut avoir des « conséquences humaines, sociales, économiques considérables » tel qu’il le reconnaît pourtant, sans sembler beaucoup s’en préoccuper… Face au désaveu d’Emmanuel Macron qui n’a pas souhaité confiner à cette période, le directeur de crise a insisté le 9 février dernier dans une tribune parue sur le site du Monde où il souhaitait une nouvelle fois confiner « vite et fort » dans un élan d’obstination totale à mettre en place une mesure sans avoir de preuves de son efficacité.
Pour rappel c’est également lui, en tant que Président de la Conférence des Doyens de santé d’Île-de-France et de Président du Comité de Coordination des Études Médicales, qui avait adressé au professeur Christian Perronne le mail lui indiquant qu’il effectuait « une demande au Directeur général de l’Agence régionale de santé d’Île-de-France afin que ce retrait d’agrément soit examiné lors de la prochaine commission d’agrément » dans le but de lui retirer le statut de chef de service à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).
Hôpital de Garches où exerce l’un des autre signataires de la tribune, l’infectiologue Benjamin Davido. Dans un entretien accordé le 28 mars à France Info, il revient sur la question du tri des patients en indiquant que « le choix en médecine, c’est notre quotidien. On a l’habitude des choix, selon un critère d’âge on sait qu’il y a des gens qui ont plus ou moins de bénéfice à la réanimation », confirmant ainsi que le tri des patients n’est pas une nouveauté et relève d’une sélection en fonction des situations personnelles dont les médecins ont l’habitude.
Mais Benjamin Davido plaide tout de même, lui aussi, pour la mise en place d’un confinement national, en prévision d’un éventuel manque de place dans les hôpitaux — qui ne seraient donc pas encore saturés si l’on en croit ses propos. Ce qui laisse penser, une fois de plus, que le confinement est devenu une politique de santé publique préventive, dans le cadre d’un principe de précaution désormais idéologie dominante chez un grand nombre de médecins.
Rédaction
29 mars 2021