On a beau chercher et rechercher sur le site français d’Amnesty International, nous ne trouvons aucune condamnation des pratiques dictatoriales du gouvernement français ! Du coup, on aimerait bien savoir pourquoi ils dénoncent le pass vaccinal tunisien et pas le piétinement des libertés fondamentales créées par le pass sanitaire et maintenant le pass vaccinal en France ! Concernant la Tunisie, nous ne pouvons que mépriser les décisions du président Kaïs Saïed, incompétent notoire incapable de mettre à disposition de sa population un système de soins efficace mais par contre prompt à lui appliquer des restrictions totalement illégales et disproportionnées. Encore une fois, dans un pays déjà en très grande difficulté et où la propreté sévit, ces restrictions vont aggraver la situation du peuple tunisien !
Amnesty International demande aux autorités tunisiennes de surseoir l’application d’un décret présidentiel. Celui-ci rend obligatoire à partir de mercredi le pass vaccinal contre le Covid-19 dans les secteurs public et privé. Selon l’ONG de défense des droits humains ce texte “viole les droits”.
Un pass vaccinal obligatoire à partir du 22 décembre
Dans le but d’accélérer la campagne de vaccination en Tunisie et limiter la propagation épidémique liée au Covid-19, le président Kaïs Saïed qui s’est arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet, a décidé en octobre de rendre obligatoire le pass sanitaire imposant des sanctions contre toute personne refusant de s’en munir.
Selon le texte, ce pass vaccinal sera obligatoire à partir du 22 décembre notamment dans les administrations, les établissements publics et privés, éducatifs, universitaires ainsi que les espaces réservés aux activités de loisirs, culturelles, sportives et les lieux de culte.
“Amnesty International appelle les autorités (tunisiennes) à amender les dispositions qui violent les droits au travail et à la liberté de mouvement comme garantis par le droit international”, a écrit l’ONG dans un communiqué.
Pour Amna Guellali, directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, “les autorités tunisiennes ne doivent introduire que des restrictions nécessaires et proportionnées à la protection de la santé publique”.
Un pass vaccinal en vigeur pendant au moins six mois
Les dispositions de ce texte qui resteront en vigueur pendant une durée de six mois, “menacent inutilement les moyens de subsistance des Tunisiens en leur infligeant des sanctions excessivement sévères en cas de non-respect”, a-t-elle estimé…