Sous couvert d’art, on peut faire ce que l’on veut en Occident même ce qui relève du pénal : se dénuder et se tripoter devant des enfants et adolescents accompagnés de leurs parents. Aucune limite, aucune pudeur, pourtant le vote proposé par le site 20 Minutes prouve que 84% des gens sont choqués par ce spectacles pathétique, ce qui n’est pas rien ! Quel mécanisme intellectuel pousse certains Occidentaux à systématiquement se dénuder, partout, tout le temps… L’incompétence est devenue tellement profonde et généralisée que plus personne ne sait fabriquer une oeuvre d’art en céramique, métal, marbre, bois… Des incultes dégénérés s’improvisent artistes en n’ayant comme seule stratégie que d’offusquer et choquer les gens, seule chance pour eux de faire le buzz, comme on dit. En d’autres termes, à la télé c’est très codifié ; par contre, vous pouvez le voir en vrai et en famille. Logique et sain.
Pire que tout, la police et la justice ne font rien, ne réagissent pas, alors que les choses sont limpides et que le délit est caractérisé. Cette absence de réaction motive les autres et les encourage à continuer, voire à proposer pire lors d’un prochain spectacle.
Il joue nu devant des enfants : polémique
par Camille Kündig/ofu – Lors d’un show à Yverdon-les-Bains, dimanche passé, un artiste s’est complètement dénudé. Des visiteurs ont été choqués.
Une lectrice fribourgeoise a voulu partager sa passion pour l’art avec sa fille de 15 ans, dimanche dernier. Pour cela, elles se sont rendues au Centre d’art contemporain d’Yverdon-les-Bains (VD). Mais une fois sur place, elles ont vécu un moment qu’elles ne sont pas près d’oublier.
« Un employé nous a dit qu’une performance artistique allait commencer et qu’on devrait absolument la voir », raconte M.N. à « 20 Minuten ». « A 17h, ma fille et moi, nous nous sommes donc rendues dans la salle en question. Il y avait déjà plusieurs autres visiteurs, dont des familles avec de petits enfants.»
« Nous avons éclaté de rire »
Au début, se souvient la Fribourgeoise, la performance de l’artiste Gregory Stauffer était peu spectaculaire. L’homme a changé plusieurs fois d’habits et a fait des allers-retours sur la scène. Jusque-là, rien d’étonnant, puisque le spectacle s’intitule « Walking » (marchant, en français). Mais soudain, il s’est passé une chose à laquelle personne ne s’attendait : « L’homme était en slip et sautait sur une jambe lorsqu’il a commencé à regarder son entrejambe. Nous ne pouvions plus nous retenir et avons éclaté de rire.»
Mais certains visiteurs n’ont visiblement pas apprécié: « Une mère a quitté la pièce avec ses petits enfants. Quand l’artiste a fini par toucher son pénis, j’ai moi aussi été envahie par un sentiment de honte. C’était un peu « too much », surtout en plein après-midi.» Reste que M. N. ne se fait pas de souci pour sa fille adolescente: «Ce n’était pas dramatique, mais ça aurait été mieux d’informer les visiteurs avant le show.»
Pas d’âge limite
Allan Guggenbühl, psychologue pour enfants et adolescents, explique: «Un petit enfant qui voit un homme nu sur scène trouvera la situation amusante. Il ne va pas s’imaginer quelque chose de mal.» En revanche, note l’expert, il est un peu problématique que l’artiste se soit touché le sexe devant tout le monde. «La nudité et de tels actes sont deux choses bien différentes», note le psychologue qui aurait souhaité que le centre mette en garde les visiteurs.
Karine Tissot, directrice du Centre d’art contemporain d’Yverdon-les-Bains, confirme: «Nous n’avons pas fixé de limite d’âge pour cette performance.» Elle estime également qu’il est insensé de mettre en garde les visiteurs. « Si nous l’avions fait, certaines personnes auraient exprès fait le déplacement pour ça. Nous voulions éviter cela.»
La directrice estime par ailleurs que la nudité ne doit pas être «diabolisée». «Le show n’est pas pornographique. On ne doit surtout pas confondre une performance artistique avec de la pornographie.»
Scènes de nudité expurgées lors d’une tournée en Asie
Joint jeudi par «20 minutes», l’artiste genevois Gregory Stauffer signale que cette performance a été déjà jouée dans une dizaine de villes en Suisse sans créer la moindre polémique. « Elle a été vue à Genève, à Nyon, à Zurich, Lucerne, sans problème », a-t-il indiqué. En revanche, il admet que lors d’une tournée en Inde et au Bangladesh, au printemps passé, les scènes de nudité avaient été expurgées de la pièce pour ménager les sensibilités locales.
« Nous vivons dans un monde où on est bombardé au quotidien d’images pornographiques et de scènes horribles de violence. Mais un artiste qui joue avec son corps pour explorer les chemins de la vie, ça choque certains… Mon but, justement, n’est pas de choquer », a poursuivi Gregory Stauffer.