Comme pour les vaccins, lorsque leurs effets secondaires entrainent un accident mortel, les autorités pénitentiaires vont nous expliquer que tout ceci est dû au hasard. Concernant l’IGPN, il est assez consternant de croire que la police va se prononcer en toute objectivité et rendre justice lorsque c’est elle-même qui se rend responsable d’une bavure ! Pourtant, le seul moyen de les éviter consiste à donner l’exemple en punissant sévèrement et immédiatement leurs auteurs.
Il avait été interpellé le 9 janvier puis placé, le 10 janvier, en détention provisoire à la maison d’arrêt d’Angers. Un homme de 29 ans, condamné à plusieurs reprises par le passé, a été retrouvé mort dans sa cellule le lendemain matin.
Le procureur de la République d’Angers a ouvert une enquête pour savoir ce qu’il s’est passé. La piste toxicologique est envisagée mais elle doit être confirmée par des expertises, révèle Ouest-France.L’IGPN saisie d’une enquête
En parallèle, une autre enquête a été ouverte par l’inspection générale de la police nationale (IGPN). La police des polices a en effet été saisie par le parquet de Saumur pour déterminer si le détenu avait été victime de violences policières lors de sa garde à vue. Le trentenaire avait en effet dénoncé des coups subis au commissariat.
Sont-ils avérés ? Si oui, ont-ils un lien avec le décès du trentenaire lors de sa première nuit de détention ? Les conclusions des enquêteurs sont très attendues.
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