Jean-François Illy, chevalier de la légion d’honneur (sic), ex-haut gradé de la police du Bas-Rhin, était poursuivi pour « détournement de fonds publics par une personne dépositaire de l’autorité publique et fausse déclaration pour obtenir une prestation ou un avantage », nous n’avons malheureusement pas le montant total de l’argent détourné, mais il est certain que la condamnation est extrêmement légère étant donné ce qu’il représente. Normalement, logiquement, il devrait prendre le double de la peine d’un simple citoyen. On peut constater que la justice, en France, est extrêmement sévère lorsqu’il s’agit d’un jeune émeutier ayant volé une paire de baskets, condamné de 6 mois à un an de prison ferme, alors qu’un commissaire général, haut gradé de la police qui détourne des dizaines de milliers d’euros pendant des années, s’en sort avec une risible amende avec sursis. C’est-à-dire une amende qu’il n’est même pas obligé de payer. Pour finir, il est quasiment certain que ce commissaire indigne de sa fonction appartient au très puissant réseau maçonnique, un grand classique.
La peine est bien inférieure aux réquisitions du parquet.
L’ancien patron de la police du Bas-Rhin et des Alpes-Maritimes, Jean-François Illy, a été condamné ce mardi à 3.000 euros d’amende avec sursis par le tribunal correctionnel d’Epinal (Vosges), pour « détournement de fonds publics ». Le procureur avait réclamé six mois de prison avec sursis, 6.000 euros d’amende et la privation des droits civiques, civils et de famille.
L’ancien policier de 58 ans à la réputation de sévérité était poursuivi pour « détournement de fonds publics par une personne dépositaire de l’autorité publique et fausse déclaration pour obtenir une prestation ou un avantage ». Ce haut responsable de la police, surnommé « commissaire courage » après avoir été gravement blessé lors d’émeutes en région parisienne 12 ans plus tôt, avait été révoqué de manière retentissante en janvier 2020 par une décision rarissime du ministre de l’Intérieur d’alors, Christophe Castaner. Alors directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) des Alpes-Maritimes, Jean-François Illy avait été révoqué « dans la journée », le 8 janvier 2020.
« Aujourd’hui il n’y a plus de passe-droit »
Il faisait l’objet d’une enquête administrative de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) qui le soupçonnait notamment d’avoir utilisé son chauffeur et sa carte bancaire de service pour des activités et des frais non professionnels lorsqu’il était le DDSP du Bas-Rhin. La justice lui reprochait également d’avoir triché sur la composition de sa famille afin d’obtenir des logements de fonction plus grands. Son avocat, Yassine Maharsi, avait dénoncé « un règlement de comptes politique ».
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Photo d’illustration : Jean-François Illy en 2012 — AFP – ancien directeur départemental de la sécurité publique du Bas-Rhin et des Alpes-Maritimes,
5 septembre 2023