Ce ne sont certainement pas les Français qui auraient pu arrêter ce prédateur sexuel, sachant que le Sénat vient de proposer une loi qui va empêcher la police d’enquêter sous pseudonyme, comme l’a parfaitement expliqué la ministre actuelle de la justice Madame Nicole Belloubet en séance plénière ! Les moyens de la justice sont ridicules, de même que ceux de la police qui n’a certainement pas assez d’enquêteurs afin de faire cesser cette menace grandissante sur le Net, ce qui explique que l’on a pratiquement simplifié et facilité les agissements de ces prédateurs ! Consternant !
Un prédateur sexuel français fait 77 jeunes victimes mineures québécoises
Une Chance pour la France et le Quebec ou le Suicide franco-québécois – le 10 octobre 2018
Un prédateur sexuel français ayant obtenu et diffusé des images pornographiques de 77 mineures du Québec en les piégeant sur des réseaux sociaux vient d’être épinglé en France.
« Le Journal de Montréal » a appris qu’Antonio Bockell, un étudiant français de 27 ans, a été appréhendé le 27 septembre au terme d’une longue enquête menée par la Sûreté du Québec (SQ) en collaboration avec la police parisienne. Le suspect a vu les policiers français saisir son matériel informatique dans son petit logis situé sur un campus universitaire à Bobigny, en banlieue de Paris.
« Il a choisi ses victimes au Québec en se croyant protégé. Il ne pensait pas qu’on remonterait jusqu’à lui », a dit le lieutenant Daniel Bérard. Une seule Française compterait parmi les 78 jeunes plaignantes de ces crimes communément qualifiés de « sextorsion ». La cadette n’a que 08 ans et la plupart sont âgées de 11 à 17 ans.
Le « plaisir » d’humilier
Lors de communications verbales sur Messenger, plusieurs victimes ont réalisé avec effroi que c’est un homme qui les arnaquait. Elles ont entendu sa voix « à l’accent français », mais son visage était toujours hors champ de sa webcam. Certaines l’ont supplié de les laisser tranquilles. « Il prenait plaisir à les voir pleurer, à les humilier, à leur enlever leur innocence », a fait remarquer le policier Bérard. Le prédateur allégué aurait même forcé quelques victimes à simuler des rapports sexuels avec une amie ou leur petite sœur. Il aurait aussi diffusé des images de ces jeunes sur des sites de pornographie juvénile et sur les réseaux sociaux en se cachant derrière des pseudonymes. « Des familles de victimes ont déménagé pour se faire oublier », d’après le lieutenant. Mais la cybercriminalité laisse des traces. Les policiers ont fini par localiser l’ordinateur qu’utilisait le suspect sur la Toile et saisir dans sa chambre des objets que des victimes avaient remarqués en clavardant avec lui, dont une « doudou » qu’il gardait à proximité. Si le suspect doit faire face à la justice, ce sera en France et non au Canada, selon nos sources qui ajoutent que les deux pays collaborent étroitement dans ce dossier.
D’où viennent-elles ?
77 victimes au Québec
Abitibi-Témiscamingue: 2 victimes
Laurentides : 8 victimes
Montérégie : 6 victimes
Lanaudière : 4 victimes
Capitale-Nationale : 8 victimes
Saguenay-Lac-St-Jean : 7 victimes
Centre-du-Québec : 32 victimes
Estrie : 6 victimes
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : 4 victimes
WketDZ Source : Sûreté du Québec