Cette information est essentielle, cruciale, pourtant les thuriféraires de Monsieur Tariq Ramadan n’en parlent jamais. Pourquoi le Muslim Post qui en fait des tonnes sur les pièces du dossier d’instruction n’aborde-t-il jamais la question de cette usurpation d’un titre académique universitaire, par leur gourou ? Pire encore, nous savons que les 7 fameux diplômes ou ijazat de l’université égyptienne d’Al Azhar ont également été usurpés. Ceci est extrêmement grave ! Où est l’éthique et la morale islamique dans tout ça ! Décidément,le problème n’est pas du tout dans la personne de Monsieur Tariq Ramadan, mais dans le constat effrayant de la déliquescence et de la décadence totale des musulmans, du moins de ceux qui le soutiennent encore !
La communauté juive a très vite démis de ses fonctions le Grand rabbin de France lorsque l’on a su que son titre d’agrégé avait été usurpé, c’est la moindre des choses. Apparemment, ces musulmans sont rétifs à l’éthique. On peut égrener à l’infini les scandales et rappeler la condamnation en appel de l’imam de Montpellier Monsieur Mohamed Khattabi qui continue de présider la prière alors qu’il a été reconnu comme étant un tricheur, un voleur ! Quelle honte ! Le peuple a les dirigeants qu’il mérite.
Les naïfs et autres pervers qui continueront de défendre leur gourou vont-ils oser crier encore au complot ! Avec ces gens-là, tout est possible, malheureusement. Nous en profitons pour les informer que Messieurs Yamin Makri, Fethallah Otmani et Madame Sihem Andalouci ont tous démissionné du mouvement Résistance et Alternative ! C’est dire combien est grande leur déroute…
L’affaire Ramadan a des répercussions jusqu’à Fribourg.
À la suite d’une question d’un député, le Conseil d’État s’est expliqué lundi sur l’enseignement que l’islamologue a donné entre 1997 et 2004 à la Faculté des lettres
Tariq Ramadan n’a jamais eu aucun statut académique à l’Université de Fribourg. Le Conseil d’État le confirme ce lundi dans sa réponse écrite au Grand Conseil. Le 28 février dernier, le député Xavier Ganioz, vice-président du Parti socialiste du canton, interpellait en effet le gouvernement quant à l’engagement du théologien genevois, qui donna des cours sur l’islam dans l’institution fribourgeoise entre 1997 et 2004.
Aujourd’hui, accusé de viol par plusieurs femmes, Tariq Ramadan est maintenu en détention provisoire en France. L’affaire a un retentissement international et des ramifications qui remontent donc jusqu’à Fribourg. C’est un article publié le 10 novembre par le site d’investigation Mondafrique qui va attirer l’attention du Grand Conseil. L’enquête pointe du doigt le fait qu’au début des années 2000, Tariq Ramadan se présentait régulièrement à l’étranger, notamment lorsqu’il adressait des chroniques au journal Le Monde, comme «professeur de philosophie et d’islamologie à l’Université de Fribourg», titre qu’il n’a jamais eu. Cette «carte de visite biaisée» lui permettait de se faire passer pour le titulaire d’une chaire universitaire suisse.
Cours sur l’islam
Dans sa réponse officielle, le Conseil d’Etat revient donc sur ce passé d’enseignant du théologien en terre fribourgeoise. L’homme a ainsi donné une heure hebdomadaire sur le thème «Introduction à l’islam» pendant le semestre d’hiver entre 1997 et 2000, puis sur l’ensemble de l’année académique jusqu’en 2004. Il était engagé comme chargé de cours auprès de la chaire des sciences des religions de la Faculté des lettres. Le gouvernement précise les chargés de cours ne font pas partie du «corps universitaire légalement constitué ».
Pour Tariq Ramadan, cet enseignement représentait une activité accessoire à celle qu’il exerçait à Genève, où il était engagé en tant que professeur à temps complet au Collège de Saussure. De 1997 à 2002, les cours n’ont pas été payés, sur demande de Tariq Ramadan lui-même. Puis, ils ont été rémunérés au tarif ordinaire. L’université n’a pas connaissance d’un dédommagement versé par un tiers, comme ce fut le cas ensuite à Oxford où l’enseignement de l’islamologue était financé depuis le Qatar.
Accusation de prosélytisme
Ce n’est pas la première fois que Tariq Ramadan fait l’objet de l’attention du monde politique fribourgeois. Le 5 novembre 2003, déjà, la députée UDC Claire Peiry-Kolly avait questionné le Conseil d’Etat sur son enseignement et, notamment, sur un éventuel risque de prosélytisme. Les étudiants en sciences des religions l’avaient alors défendu. Une centaine d’entre eux avaient signé une lettre réfutant toute accusation de prosélytisme, certifiant que le Genevois se cantonnait à un enseignement méthodologique. Le cours de celui qui apparaissait encore comme un intellectuel prônant un islam libéral et moderne avait toujours été bien noté lors des évaluations semestrielles.
Enfin, et c’est le point le plus sensible compte tenu des soupçons qui pèsent sur Tariq Ramadan concernant des cas de harcèlement sur certaines de […]
Yan Pauchard – Le Temps [Suisse]
https://www.youtube.com/watch?v=oV2Dfh0Bz_8