Encore un nouveau mensonge de Véran qui n’hésite pas à mentir et encore mentir pour se couvrir. Quand s’arrêtera cette mascarade, cette insulte au peuple et à l’Etat de droit ? En une seule déclaration, le ministre des Solidarités et de la Santé ment plusieurs fois. Premièrement, le stock de comprimés d’iode n’est pas du tout classifié, il est connu comme le démontre Monsieur François-Michel Lambert puisqu’il a posé la question et la réponse lui a été donnée. Deuxièmement, fin décembre 2021, le stock était largement insuffisant puisqu’il manquait plus de 35 millions de doses. Nous sommes ici face au même type de mensonges concernant les masques. Nous sommes gouvernés par des voyous.
Le ministre de la Santé assure, dans une interview au Parisien, que la France est équipée de suffisamment de pastilles d’iode pour protéger l’ensemble de la population en cas d’accident ou d’attaque nucléaire. Le ministère de la Santé affirmait pourtant le contraire à un député quelques mois plus tôt.“Les yeux dans les yeux”, le ministre de la Santé veut rassurer. Dans une interview au Parisien ce dimanche, Olivier Véran assure que la France est dotée de suffisamment de pastilles d’iode dans le cas où elle serait confrontée à une attaque nucléaire liée à une escalade du conflit russo-ukrainien. Ces comprimés sont censés protéger des cancers de la thyroïde en cas d’exposition à la radioactivité.
“C’est une donnée classifiée, car liée à des questions de conflits”, répond d’abord le ministre au Parisien, avant d’assurer : “Mais je peux vous dire les yeux dans les yeux que nous avons assez d’iode pour couvrir tous les besoins de la population si c’était nécessaire.”
Un manque de 34,3 millions de pastilles
Pourtant, en fin d’année dernière, le ministère de la Santé avait déjà répondu à la question, posée à l’écrit par le député écologiste François-Michel Lambert, comme n’a pas manqué de le rappeler ce dernier sur Twitter. En septembre 2021, le ministère avait ainsi indiqué que la France avait à disposition 95,7 millions de comprimés d’iode, alors qu’il en faudrait 130 millions pour assurer la protection des populations, même situées “en dehors des zones géographiques correspondant aux plans particuliers d’intervention, délimités autour des centrales nucléaires”.
“Conformément au plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur, les stocks stratégiques de l’Etat visent à permettre une distribution de comprimés d’iode stable en tout point du territoire en situation d’urgence (…), soit 60 millions de personnes”, écrivait à l’époque le ministère. “Ainsi, les stocks stratégiques visent à avoir 130 millions de comprimés d’iodure de potassium”.
Or “à la date du 29 juin 2020”, ce stock “s’établissait à environ 95,7 millions de comprimés”. Donc si le stock français est toujours le même aujourd’hui, 34,3 millions de pastilles viendraient à manquer en cas d’incident nucléaire.