Toute l’industrie allemande de l’automobile semble avoir trafiqué les logiciels afin de manipuler les données réelles de la pollution émise par leurs moteurs. Ils ont ainsi participé, par la fraude, à polluer davantage l’air que l’on respire et à accroître la prévalence des cancers. Bien sûr, comme toujours, aucun des grands dirigeants de ces groupes industriels n’ira passer ne serait-ce qu’une seule nuit en prison malgré l’énormité de la tromperie, car il n’y a plus d’État pour protéger le peuple.
Les véhicules rappelés sont soupçonnés d’être équipés de logiciels manipulant la pollution qu’ils émettent.
Le groupe Daimler est touché à son tour par le « dieselgate » : l’Allemagne a ordonné, lundi 11 juin, le rappel de 774 000 véhicules de la marque Mercedes, soupçonnés de manipuler les émissions polluantes.
Les modèles principalement concernés sont les fourgons Mercedes Vito et de certains véhicules de ses emblématiques classe GLC et C. On ne connaît pas en détail la répartition des véhicules rappelés dans les différents pays d’Europe, si ce n’est que 238 000 se trouvent en Allemagne.
Daimler conteste toute manipulation
Ces voitures sont soupçonnées d’être équipés de logiciels capables de fausser la mesure des niveaux d’émissions polluantes. “Daimler a indiqué qu’il allait procéder aussi vite que possible, en collaboration transparente avec les autorités, pour s’assurer que les systèmes de mesures (des émissions) rejetés par le gouvernement soient supprimés”, a indiqué le ministre allemand des transports.
Daimler a pour sa part confirmé ce rappel dans un communiqué transmis à l’AFP, tout en disant vouloir “clarifier des questions légales”, le constructeur contestant depuis le départ toute manipulation. Daimler est le troisième constructeur allemand à être éclaboussé par le scandale des moteurs diesel truqués, qui a éclaté en septembre 2015 avec la gigantesque tricherie du géant Volkswagen.