C‘est ce que l’on appelle le retour de la réalité en pleine face ! Il y a des décérébrés en France qui pensaient qu’ils pouvaient rester chez eux sans travailler pendant des mois en touchant 10 000 € sans rien faire et sans qu’il n’y ait de conséquences sur l’économie de la France ! Il est venu le moment de rembourser tout cet argent qu’ils n’ont pas. Bien entendu, comme toujours, les rapaces et autres vautours de la finance internationale seront là pour les racheter à très bas prix. Ce qui a été présenté par le gouvernement comme une solution pour sauver l’économie via les prêts garantis par l’État, se retrouve encore une fois être une mascarade totalement inutile à l’instar de toutes les autres mesures anti Covid-19.
Prêts garantis par l’Etat : l’inquiétude gagne l’hôtellerie-restauration
Selon une étude réalisée par le principal syndicat patronal du secteur, 25 % des entreprises ayant contracté un PGE ne seraient pas en mesure de le rembourser. Les professionnels réclament un aménagement du dispositif, mais Bercy ne l’entend pas de cette oreille.
Malgré une saison touristique qui promet d’être excellente, certaines craintes demeurent chez les professionnels de l’hôtellerie-restauration. Au premier rang desquelles figurent les prêts garantis par l’Etat (PGE), contractés durant la crise sanitaire. Il y a quelques semaines, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) a publié un sondage montrant qu’une entreprise concernée sur quatre ne serait pas en mesure d’honorer son remboursement.
« C’est un problème énorme, et ce n’est pas parce que l’on travaille correctement depuis trois mois que l’on peut rembourser 25 % du chiffre d’affaires en quatre ans », affirme Laurent Duc, président de la branche hôtellerie du syndicat. « Il y aura sans doute des dépôts de bilan, mais aussi des changements de mains. On risque de perdre des indépendants au profit de fonds d’investissement », prévient-il, rappelant qu’environ 40 % des hôteliers ont contracté un PGE. « C’est un sujet qui va être important en septembre », lors des prochaines échéances, « car certains sont déjà à flux tendu, en particulier dans la restauration », indique de son côté Franck Trouet, porte-parole du Groupement national des indépendants de l’hôtellerie-restauration (GNI)…