4 sur 3200, cela équivaut à 0.12 % de taux de réussite, même pas 1 %, plutôt le dixième de un pour cent ! Un petit peu léger, voire très mauvais comme résultat, si l’on veut être sérieux. En d’autres termes, il aura fallu un attentat terroriste pour mettre des dealers en prison… Pire encore, quel est le prétexte qui pousse un préfet à perquisitionner un domicile ? Le hasard, un jet de dés, une boule de cristal magique ? Quelle que soit la réponse, il s’avère clair que ce travail ne sert à rien, détruit des vies, augmente les tensions comme l’expliquent certains articles en condamnant certaines personnes, les considérant comme des pestiférées. Le seul travail efficace est le renseignement ; malheureusement pour nous, certains de ses agents sont impliqués dans le terrorisme. Peu importe qu’ils l’organisent, le dirigent ou le manipulent, le fait est qu’ils sont clairement dans le coup, comme on a pu s’en rendre compte dans la cas du fameux « Zouhir » de l’affaire M. Merah. Tiens, voici justement une perquisitions sympa à faire, celle de ce Zouhir afin qu’il nous explique quelles étaient exactement ses relations avec M. Merah.
Quant à Marc-Édouard Nabe, il court toujours, il vend ses torchons pro djihadistes et publie ses vidéos d’une rare violence et qui ne laissent aucun doute sur son apologie de Daech tout en habitant rue des Saussaie à quelque mètres seulement du ministère de l’Intérieur qui semble bien décidé à le laisser faire.
Depuis le 13 novembre, 3189 perquisitions administratives ont été menées, de jour comme de nuit, selon les chiffres que France Inter s’est procurés. Au cours de ces perquisitions, 541 armes ont été saisies, dont 41 armes de guerre. Dans un peu plus de 10% des cas, ces perquisitions ont donné lieu à des interpellations, 382 exactement et 332 gardes à vue. Pour ce qui est des assignations à résidence, 406 ont été prononcées. Si on observe la tendance sur 2 mois, on se rend compte qu’après l’effervescence des débuts, avec des pics jusqu’à 200 perquisitions par jour le 26 novembre, le rythme s’est ralenti. Seulement 90 nouvelles perquisitions ces dix derniers jours, par exemple et 24 assignations à résidence. Enfin si l’on regarde les suites de ces mesures administratives. 200 poursuites judiciaires ont été engagées suite aux 3000 perquisitions effectuées, principalement pour des infractions liées au trafic d’armes, de stupéfiants, ou au séjour irrégulier. Et seulement quatre procédures effectivement en lien avec l’antiterrorisme ont été ouvertes.