Voici une énième preuve, pour ceux qui ne veulent pas voir, de la corruption de l’état, vu que les conseillers d’hier, concernant les politiques publiques, sont les rapaces de demain qui iront conseiller les plus grandes entreprises capitalistes, ferventes utilisatrices de paradis offshore, type Panama… Le pire dans tout ça c’est la qualité plus que médiocre de ces gens qui ont ruiné le pays et raté absolument toutes leurs réformes et qui pourtant sont présentés comme de brillants économistes et crédités de je ne sais quelle autre compétence passée totalement inaperçue, ces dernières années ! C’est tout simplement de la pure médiocrité, érigée en critère sine qua non de gouvernance .
A un an de l’élection présidentielle, les conseillers de l’Élysée et de Matignon retrouvent des postes dans la finance. Preuve que les conflits d’intérêt ne se sont pas estompés sous la mandature de François Hollande, et malgré un rajeunissement des équipes de conseillers. A un an des élections présidentielle et législatives, les conseillers ministériels et présidentiels veulent assurer leur avenir. Sachant qu’une alternance en 2017 est aujourd’hui fort probable, ils sont en pleine recherche de postes attractifs, dont les plus prisés sont les postes décisionnaires dans les institutions financières privées. Le Monsieur Économie de l’Élysée, Jean-Jacques Barberis, 35 ans, va ainsi intégrer d’ici peu la société de gestion d’actifs, Amundi, détenue à 80 % par le Crédit Agricole et 20 % par la Société générale, pour une rémunération annuelle d’environ 400.000 euros par an, selon les informations de la Lettre A. Un chiffre qui a par ailleurs été confirmé à La Tribune.Craint et respecté par ses pairs, Jean-Jacques Barberis est aujourd’hui le symbole de cette nouvelle génération de conseillers surdiplômés. Plus attachés à leur perspective de carrière qu’à la défense d’une orientation politique, fans de la nouvelle économie des start-up dont ils reçoivent régulièrement les fondateurs à déjeuner, ils ne cachent pas leur appât du gain. La finance leur offre dans ce cadre les perspectives et les rémunérations auxquelles ils aspirent. […]