Le Pr Emmanuel Baulot, chef de service de chirurgie orthopédique au CHU de Dijon, s’explique sur la patiente morte de faim : « Après chaque report successif, des repas ont été commandés, des repas ont été distribués et ces faits ont été tracés dans le dossier. » Mais elle est tout de même morte de “faim” puisqu’elle a été maintenue à jeun ! Faut-il rappeler que ce CHU de Dijon ne s’est même pas excusé auprès de la famille et n’aurait jamais communiqué si l’affaire n’avait pas été rendue publique dans les médias ! Faut-il rappeler également que la patiente est décédée le 31 août et que nous sommes le 8 novembre 2022 !
De toute façon, le CHU n’a qu’une seule possibilité de défense, affirmer que tout s’est bien passé et qu’il n’a pas manqué à son devoir. Sauf que la patiente est morte, c’est un fait. Il faut donc absolument déposer plainte en justice et nous conseillons vivement à la famille de contrôler tous les documents hospitaliers car le faux et usage de faux est une spécialité de l’hôpital public français.
Ainsi, on peut affirmer qu’en 2022, pour une simple fracture du fémur, on peut décéder à l’hôpital public sans aucune raison médicale valable. De fait, la victime a été enterrée avec sa fracture… Nous ne pouvons que féliciter la direction de l’hôpital ainsi que le chef du service d’orthopédie pour leur incompétence collégiale.
Puisse-t-elle reposer en paix.