Voici la démonstration de la corruption de la rédaction du journal “Le Monde” qui va interviewer une association stupide et lui donner une tribune importante alors que l’on ne savait même pas qu’elle existait. “Démographie Responsable” a décidé, on ne sait pas pourquoi, que la plus grave menace qui plane sur la tête de l’humanité est la démographie ! Non, ce n’est pas Big Pharma qui assassine des centaines de milliers de personnes chaque année ; non ce n’est pas l’agrochimie cancérigène et la junk food ; non ce n’est pas la pollution ; non, ce n’est pas non plus la finance ultra libérale qui a endetté la planète entière et qui pousse le monde à la ruine ; ce ne sont pas non plus les guerres américaines qui détruisent des nations entières depuis des décennies ; non ce n’est pas la corruption ni le trafic de drogue ou de la traite des Blanches, le seul problème constaté par cette bande de margoulins : c’est la “démographie” !
Pourtant, ils doivent certainement savoir qu’il y a assez de nourriture sur terre actuellement pour 12 milliards de personnes (selon Jean Ziegler), ce n’est donc pas un problème de nourriture. De plus, les plus gros polluants sur terre sont les pays occidentaux qui sont les moins nombreux ! Mais ce qui est plus inquiétant, ce qui pose question, c’est de constater qu’il y a des gens qui se sont réveillés un matin et qui se sont mis à travailler dur pour imposer une idée saugrenue. Cette volonté qu’ont certains Occidentaux de se prendre pour Dieu est insupportable, il ne viendrait à l’idée d’aucun Africain d’imposer une telle idée au reste de la population mondiale !
Tout ceci concorde, bien entendu, parfaitement avec les plans de Bill Gates et de sa fondation, grand financier à coup de millions d’euros du quotidien Le Monde. La boucle est bouclée. On aimerait bien d’ailleurs savoir qui sont les financiers de cette association car il n’y a absolument aucune information sur leur site Internet.
L’année 2022 est marquée par l’avancée régulière et implacable du réchauffement climatique, dû à la combustion de ressources fossiles (charbon, gaz, pétrole) accompagnée de l’augmentation de la concentration du CO2 et d’autres gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère.
Dans ce contexte, la priorité a longtemps été donnée à ce qui pouvait être fait pour stabiliser, voire inverser cette augmentation, afin d’atténuer le réchauffement.
Cependant, s’adapter à l’évolution climatique devient également une préoccupation majeure. Ainsi sommes-nous conduits à mener de front démarches d’atténuation et d’adaptation. Concrètement, cela revient à privilégier, au sein des démarches d’adaptation de plus en plus urgentes, celles qui vont en même temps dans le sens de l’atténuation du réchauffement climatique.
L’année 2022 est aussi celle d’une prise de conscience. La question des ressources se pose de façon brutale : en témoigne l’apparition répétée du mot « sobriété » dans le débat public.
Adéquation des ressources aux besoins
Déjà, l’enjeu des ressources alimentaires se trouvait au centre des travaux de Thomas R. Malthus, qui soulignait, en 1798, l’incapacité de la production de nourriture à augmenter à proportion de la population, et plaidait donc pour une limitation de la croissance de cette dernière. Cependant, l’explosion démographique mondiale (multipliée par 8 depuis Malthus) n’a pas produit la paupérisation massive pronostiquée ; mais l’accroissement de la productivité agricole, qui explique ce décalage, atteint aujourd’hui ses limites.
De fait, la question de l’adéquation des ressources aux besoins est loin d’avoir disparu, en ce début de XXIe siècle. Elle se polarise aujourd’hui principalement sur les besoins énergétiques, dont la satisfaction commande celle des besoins en biens et services : le conflit déclenché par l’invasion de l’Ukraine par la Russie fait ressortir à quel point les chaînes de production mondiales sont sensibles à la disponibilité des ressources fossiles et disposent de peu de marge de manœuvre…
Tribune collective
9 novembre 2022