C‘est une affaire très grave qui démontre encore une fois comment des journalistes professionnels habitués des plateaux télé diffusent des fausses nouvelles sans aucune vérification avec des conséquences gravissimes sur les victimes de ces fake niouzes. C’était le cas dans cette affaire de Madame Anne-Laure Amilhat Szary qui s’est retrouvée menacée de mort par des dizaines de personnes pour un fait qu’elle n’a pourtant pas commis. Selon Mediapart, la défense de la victime relève que le harcèlement a commencé après la publication d’un tweet de Madame Caroline Fourest, aggravé ensuite par les propos de Pascal Praud sur Cnews.
Elle avait déjà été dénoncée par Laurent Ruquier qui refuse de l’inviter dans ses émissions depuis des années suite à un mensonge proférée par cette dernière sur son plateau concernant Aymeric Caron.
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Une victime ciblée par Pascal Praud et Caroline Fourest
L’accusation est rapidement reprise par Marianne, BFMTV et par l’essayiste Caroline Fourest. « D’après ce témoignage, c’est une enseignante et le laboratoire de recherche Pacte (CNRS) qui ont excité les étudiants contre ces deux professeurs et lâché la meute contre le droit de questionner un mot qui a tué. Affligeant. Elle a bon dos la “liberté académique” », tweete cette dernière le 6 mars 2021. Tout est faux comme l’a révélé Mediapart, mais qu’importe, l’accusation se propage en même temps que naît l’emballement médiatique.
Sur CNews, Pascal Praud va beaucoup plus loin et tient à être le premier à donner le nom et le prénom de la directrice du labo. « Puis intervient ce laboratoire Pacte avec cette dame, je vais citer son nom, Anne-Laure Amilhat Szary. Cette dame-là, c’est la directrice du laboratoire, cette dame c’est une militante […] qui avance avec le sentiment d’impunité, et c’est très révélateur parce qu’on voit le terrorisme intellectuel qui existe dans l’université à travers leurs exemples », déclare-t-il le 9 mars 2021.