C’est tout simplement extraordinaire, le président par intérim du Front National, Jean-François Jalkh, vient d’être exclu pour de possibles propos négationnistes tenus il y a quelques années et remplacé par Steeve Briois, homosexuel notoirement connu pour appartenir au lobby gay du Front National, ce même lobby qui a fait changer la position traditionnelle du parti quant au concept de la famille, en ne soutenant pas la manif pour tous.
Plusieurs points à évoquer, relatifs à cette position loufoque et compte tenu de l’historique du Front National. Premièrement, on ne peut que constater le positionnement sioniste, aplaventriste du nouveau bureau politique du FN, puisque ce dernier préfère installer à la tête du parti un homosexuel, à la place d’un possible négationniste ! Avouez que c’est assez cocasse pour un parti qui se dit traditionaliste, conservateur, profondément attaché à l’histoire chrétienne de la France au point de vouloir l’imposer aux immigrés. Secundo, la mythe antisioniste, voire antisémite nazi (assez risible à vrai dire), des anciens du GUD s’est totalement écroulé pour laisser place à un schéma classique de collaboration politique que les partisans du FN devraient intégrer une bonne fois pour toute. À l’instar de Trump et son beau-fils, le sionisme politique du FN s’impose aux yeux de tous.
Le maire d’Hénin-Beaumont et député européen FN Steeve Briois assurera la présidence par intérim du FN à la place de Jean-François Jalkh, accusé de propos négationnistes qu’il a démentis, a annoncé vendredi le vice-président du Front national Louis Aliot.
Nouveau changement à « la tête » du Front National. Louis Aliot, député européen Front national, a déclaré sur RMC que Jean-François Jalkh a finalement refusé sa mission de président du FN par interim – rappelons que dans un geste tenant plus du coup marketing qu’autre chose, Marine Le Pen avait pris congé de cette fonction en début de semaine. Jalkh, vice-président du parti, est depuis dans la tourmente. Des propos négationnistes qu’il avait tenus face à une universitaire ont en effet été exhumés.
« C’est M. Briois qui prend la suite de l’intérim, et on n’en parle plus », a déclaré M. Aliot sur BFMTV et RMC. Qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen s’est mise lundi « en congé » de la présidence du FN. Sollicité par l’AFP, le FN n’a pas précisé comment était organisé statutairement le transfert de présidence. Pour l’heure, c’est Steeve Briois, le maire d’Hénin-Beaumont, qui assumera la présidence par intérim du FN (sans doute pendant encore une dizaine de jours). Rappelons que Briois sera bientôt jugé à Paris pour provocation à la haine raciale, pour un tweet faisant le lien entre les migrants et les agressions sexuelles.
Jalkh « surpris » par « le sérieux et la rigueur » de certains textes négationnistes
Louis Aliot a réaffirmé que Jean-François Jalkh «n’a pas tenu» les propos qui lui ont été attribués. Jalkh, fait l’objet de vives critiques. En cause : des propos jugés négationnistes qu’aurait tenus en 2000 ce vice-président du FN qui fut l’un des 35 députés du FN élus en 1986. Recueillis par la chercheuse Magali Boumaza, ils ont été publiés cinq ans plus tard par la revue le Temps des savoirs. Évoquant les chambres à gaz, l’homme juge que «l’on doit pouvoir discuter de ce problème». Expliquant avoir « été amené à lire des ouvrages de gens qui sont des négationnistes et des révisionnistes », il dit avoir été « énormément surpris [par] le sérieux et la rigueur » de certains textes. Au sujet de Robert Faurisson, figure du négationnisme, il juge que celui-ci n’a « pas du tout la volonté délibérée de nuire à qui que ce soit ». Des propos condamnés notamment par le président LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, pour qui la nomination de Jalkh « montre le hideux visage de ce parti ». L’intéressé a, lui, démenti mercredi avoir tenu ce genre de discours auprès d’une journaliste de la Croix.
« Il veut se défendre et déposer plainte », a déclaré Aliot ce matin, quand bien même la chercheuse qui l’avait interrogé confirme ses propos et déclare en avoir des enregistrements. Contacté à de multiples reprises par l’AFP, Jalkh, par ailleurs renvoyé en correctionnelle dans l’enquête sur le financement des campagnes du FN en 2012, n’a pas répondu à ces sollicitations. «Nous condamnons ce genre de propos et il les conteste», a déclaré vendredi Louis Aliot, précisant que Jalkh avait «déposé plainte» contre la chercheuse. « Aujourd’hui, c’est Briois qui prend la suite. Point à la ligne, l’affaire est close». Sur Europe 1, le secrétaire général du parti Nicolas Bay a lui aussi déclaré que «cette accusation contre Jalkh n’est absolument pas […]
Libération/AFP