Quelles pires insultes envers la justice que d’empêcher les enquêteurs de la BRDE d’entrer à l’Élysée et réaliser une perquisition le 6 octobre 2020 dans le cadre de l’enquête contre Alexis Kohler et sa proximité non déclarée avec l’armateur MSC, c’est un véritable coup d’État. Il a fallu attendre l’arrivée de Me Éric Dezeuze, l’avocat d’Alexis Kohler, 1h30 après l’arrivée des enquêteurs pour leur permettre de rentrer ! En réalité c’est la panique totale car les mensonges sont très nombreux et il s’est rendu coupable de la destruction d’un nombre important de preuves, notamment des courriels. Sauf que, comme toujours, étant donné leur incompétence crasse et leur bêtise profonde, ces mêmes courriels n’ont pas pu tous être effacés puisque d’autres exemplaires existent, chez les destinataires par exemple ! Selon cet article de Mediapart, un nombre important de documents semble s’être volatilisés au ministère des finances !
Les preuves de la proximité d’Alexis Kohler avec la famille italo-israélienne Aponte, propriétaire de MSC, sont nombreuses et les protagonistes de ce scandale financier le savaient et n’ont rien dit alors que c’est totalement illégal. Macron et toute son équipe ont transformé la France en république bananière. Comment ont-ils pu laisser Alexis Kohler participer à 5 votes favorables à des opérations en lien avec MSC ? Certaines archives ont même disparu des Chantiers de l’Atlantique ! Pire encore, même lorsque Alexis Kohler ira rejoindre des bureaux Suisse de MSC, il continuera de s’occuper des affaires de l’État en participant par exemple à une réunion à Bercy concernant la reprise de STX !
Comment est-il possible que de tels comportements ne révoltent pas les élites judiciaires parisiennes ? Sans oublier bien entendu les autres élites quelles qu’elles soient qui laissent faire, qui regardent la France sombrer dans le chaos de la corruption, des magouilles et du copinage sans bouger le petit doigt ?!
Ils savaient par avance que l’affaire serait délicate : perquisitionner le domicile d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, numéro deux du pouvoir, est un moment compliqué.
Mais ils ne pensaient pas qu’ils rencontreraient autant d’obstacles. Le 6 octobre 2020, quand les membres de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) se présentent dès 6 heures et demie du matin aux grilles du Quai Branly, une annexe de l’Élysée à Paris, ils se heurtent à un refus net…
Mediapart
15 juin 2022