Nous sommes le 4 mars 2025, plus d’un an après les révélations des victimes de Bétharram sur Facebook et toujours pas d’enquête de l’inspection générale de l’Éducation nationale ! Une petite circulaire éditée en juin 2024 pour renforcer les contrôles, ce qui ne sera pas fait car il n’y a pas d’effectifs. Malgré l’émoi provoqué par le plus gros scandale pédocriminel de l’enseignement en France, l’actuelle ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, n’a pas estimé nécessaire ni urgent de réagir, de faire son travail et enclencher une inspection minutieuse du fonctionnement de ce camp de concentration pour collégiens !
C’est fou ! Ils sont la corruption, ils sont la pédocriminalité. Ils protègent les prédateurs depuis des décennies. Malgré la médiatisation du scandale, ils ne font toujours rien pour comprendre ce qui s’est passé et arranger les choses pour le futur. Tout ceci ne peut qu’encourager ces monstres à récidiver puisqu’ils ne risquent quasiment rien.
En juin 2024, le ministère de l’éducation nationale a pris une circulaire demandant aux recteurs de renforcer les contrôles. L’objectif est d’intervenir dans 40 % des établissements privés sous contrat d’ici à 2027. Il a cependant fallu attendre la mi-février 2025 pour que, face à la pression médiatique et politique, la Rue de Grenelle annonce un contrôle du rectorat à Notre-Dame de Bétharram le 17 mars. Près de trois décennies après la première alerte grave, et plus d’un an après que des témoignages ont commencé à affluer par dizaines. L’inspection générale n’est toujours pas saisie par la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne.
