Depuis septembre 2015, la radio préférée des varois a cessé d’émettre, au grand dam de ses milliers d’auditeurs fidèles. La nouvelle avait sonné tel un coup de tonnerre dans le paysage médiatique varois.
Depuis plusieurs années, Radio Vitamine a été prise en otage par une affaire familiale ayant défrayé la chronique et mis à l’index un homme… Victime d’une cabale pour les uns. Pris la main dans le sac pour les autres. Son nom : Lazare Groune. Un homme respecté pour la réussite de sa radio. Connu pour être un mec droit et ambitieux. Un chef d’entreprise aux projets pleins la tête. Une référence dans le milieu. Et donc un homme à abattre pour ses concurrents.
Depuis 7 ans maintenant, l’ancien directeur de Radio Vitamine est la cible de toutes les attaques. Sans jamais pouvoir riposter, car toutes ses plaintes sont systématiquement classées sans suite. Un constat à la fois frustrant et étrange.
En seulement quelques années, le brillant chef d’entreprise est devenu le pire des brigands. Un vulgaire voyou ayant abusé de « biens sociaux », de « confiance », de « faux et usage de faux », autrement dit de sa position avantageuse au sein d’une entreprise… qui lui doit tout.
Simple rappel : pour accuser quelqu’un et le condamner, il faut des éléments factuels, tangibles. Du solide. Pas du préfabriqué ou des suppositions voire du ressentiment. Tirer des conclusions hasardeuses est toujours un danger. S’en remettre à la justice de son pays l’est tout autant ! Car cette justice des hommes est évidemment faillible, en comparaison à celle de Dieu. Elle n’inspire en aucun cas la confiance et encore moins la quiétude.
Une maman au cœur de la tourmente
Qui a fabriqué ces faux statuts ? Qui a véritablement fauté ? Qui ment ? Qui dit la vérité ? Comment incarcérer un homme sur la base de faux documents ? De quel côté est l’injustice ? La franc-maçonnerie est-elle impliquée dans cette affaire ? Tout ça ne serait-il que prétextes honteux pour détruire un homme ? Le fruit d’une conspiration occulte [1] ? À qui profite cette manœuvre ? Cette mise à mort radiophonique et sociale ?
Certainement pas à madame Fatima Groune. Une maman qui aime ses enfants, c’est naturel et beau à la fois. Et quand il s’agit de trancher, une mère, c’est juste, ça ne se trompe jamais. Car c’est la personne qui connaît le mieux sa progéniture. Les moindres vices et vertus de chacun, depuis le plus jeune âge.
La maman de Lazare est ce genre de personne qui respire la tendresse et inspire le soutien. Dans le contexte actuel, la dame de cœur souffre en silence, et nous avec elle, face à ce terrible déchirement familial dont absolument personne ne peut sortir indemne. Allons enfants de la réconciliation ! Tant espérée mais aujourd’hui très improbable. Une utopie noyée dans les passions, le conflit… d’intérêts !
Pensez donc… être accusé par un frère et une sœur que l’on a embauché charitablement a ce quelque chose d’incompréhensible. L’idée n’est pas d’incriminer un tel ou une autre. De décerner les bons et les mauvais points – comme le font certains juges condescendants – mais de ramener simplement à la raison. Faire comprendre le caractère moral de cette histoire. Son contexte. Son degré de corruption. Aller au-delà de l’information mainstream qui diffuse étrangement la même mélodie.
Le quatrième commandement de Dieu prescrit d’honorer son père et sa mère. D’avoir ce qu’on appelle la « reconnaissance du ventre ». Le 30 mai à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, cette sentence morale résonnait très fort entre les murs des tribunaux. Hélas, elle n’est pas parvenue à gagner les consciences. Et ce n’est que le 12 septembre que Lazare Groune sera fixé sur son sort.
On ne saura jamais ce qui anime un tel carnage fratricide (la jalousie, la rancœur ?). Si la paix reviendra un jour dans la famille Groune. On sait en revanche que cet acharnement contre un seul homme – toutefois debout et entouré de véritables amis [2] – se produit au détriment de l’intérêt général, des salariés de la station radio comme des nombreux auditeurs orphelins de leur média régional.
[1] Il y a deux manières de croire au complot. Lorsqu’on le subit et lorsqu’on l’étudie. Lazare Groune aura beaucoup appris durant toutes ces années de persécution judiciaire.
[2] Le mardi 30 mai, une douzaine de personnes du comité de soutien avaient fait le déplacement à Aix-en-Provence pour soutenir Lazare Groune.