Encore 2 petits anges qui nous quittent et on nous dira encore une fois que ceci n’a rien à voir avec la vaccination ou que cette perte reste acceptable en comparaison avec les vies sauvées (ce qui reste à prouver…). De plus, l’Algérie vient de rajouter 4 vaccins supplémentaires au calendrier vaccinal depuis avril 2016, certainement après les pressions exercées par le lobby de la pharmacochimie…
Deux nourrissons âgés de deux mois sont décédés vendredi à la clinique des Orangers, à Rouiba (Alger), après avoir été vaccinés par le Pentavalent
« Ma fille, Laiticia Idou, et un autre nourrisson, D. M., âgés de deux mois et demi, ont rendu l’âme vendredi. Vers 10h, ma femme m’a appelé pour m’alerter de l’état de notre fille qui avait été vaccinée. Elle m’a dit qu’elle est devenue toute bleue. Les médecins lui ont fait changer de pièce pour la réanimer et, au même moment, un deuxième nourrisson a subi le même sort après avoir été vacciné avec le même vaccin », raconte Rafik Idou, père du bébé, qui a pris attache avec la rédaction d’El Watan. Les deux bébés sont décédés vers 11h.
« Le médecin réanimateur m’a informé que les deux bébés sont décédées sans nous donner plus d’explications sur les raisons qui ont provoqué leur mort », ajoute Rafik Idou. Le procureur de Rouiba qui a été saisi par les parents des deux victimes a ordonné à la police d’ouvrir une enquête et de se déplacer sur place afin de déterminer les causes des deux décès.
Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a déclaré hier à l’Institut national de la santé publique, à Rouiba, lors du regroupement des directeurs de la santé publique et directeurs des hôpitaux, que « l’enquête épidémiologique est en cours et les deux nourrissons ont été transférés à l’hôpital Mustapha pour autopsie afin de connaître les raisons de leur décès ».
Alors que les deux bébés ont été enterrés hier, le ministère de la Santé attend « les résultats de l’autopsie et de l’enquête épidémiologique en cours, sachant que ce vaccin est entré officiellement en vigueur dans le calendrier vaccinal algérien le 24 avril 2016 et, depuis, il a été administré à plusieurs milliers de nourrissons sans qu’aucun incident ne soit rapporté par le système de surveillance jusqu’à l’incident de vendredi passé », explique Slim Belkessam, directeur de la communication du ministère de la Santé, contacté par El Watan.
Nous avons tenté de joindre les responsables de la clinique des Orangers toute la journée, mais nos tentatives sont restées vaines. « En attendant les résultats définitifs de l’enquête et par mesure strictement conservatoire, tout le lot incriminé a été retiré du circuit », a conclu Slim Belkessam.
Bouzid Ichalalene