Retour sur l’affaire de Madame “Maya”, même si l’article est très pauvre en informations malgré la gravité des faits et des sommes gigantesques retrouvées chez cette dame qui se faisait passer pour la fille de Bouteflika, un stratagème qui a très bien fonctionné d’autant qu’elle appelait ses interlocuteurs du standard de la Présidence ! On aimerait vraiment avoir le véritable nom de cette dame, connaître ses complices et savoir d’où venait l’argent… Chose impossible encore aujourd’hui du fait de la couardise de la presse algérienne !
La cour de justice de Chéraga a condamné deux femmes et leurs mères à 18 mois pour faux et usage de faux dans une affaire rocambolesque, aujourd’hui le 1er octobre.
En effet, l’une des femmes, connue sous le pseudonyme « Maya » se présentait en tant que la fille de l’ex-président de la République Abdelaziz Bouteflika.
Ainsi, « la fille de Bouteflika » s’est construit une fortune colossale, amassée en facilitant les affaires à certains patrons et responsables politiques. Les femmes ont été arrêtées le mois de juillet 2019. Après perquisition d’un appartement à Moretti, les éléments de la police ont trouvé en leur possession 12 milliards de centimes de dinars, 270’000 euros, 30’000 dollars et quelque 17 kg de bijoux en or cachés dans un mur cimenté.
Cette affaire avait déjà fait tomber plusieurs responsables, tels que Mohamed El-Ghazi, ex ministre du Travail et de la Sécurité sociale, et Abdelghani Zaalane, l’ancien wali d’Oran et ancien ministre des Travaux publics, ainsi que Abdelghani Hamel, l’ancien DGSN, qui sont tous incarcérés.
Cette affaire nous renseigne sur les agissement des hauts responsables ainsi que du degré très avancé de la corruption dans les rouages de l’État. Elle est aussi un indice très révélateur du poids que représente l’ex-président de la République Abdelaziz Bouteflika. En effet, le simple fait de se présenter en tant que la fille du président déchu a ouvert des portes à cette femme et à ses deux complices.
1er octobre 2019