Extraordinaire de revenir à une gestion traditionnelle publique des sexes par des sociétés occidentales modernes (rappelons que les WC restent séparés, on se demande bien pourquoi !) ! On comprend que cela puisse enrager certains mais sachez que les féministes de pacotille à monter au créneau ne sont pas usagers des transports publics, comme toujours.
Pour lutter contre le harcèlement sexuel, une compagnie ferroviaire a annoncé la mise en place de ce dispositif, qui ne fait pas du tout l’unanimité.
Les trains de la ligne Leipzig-Chemnitz, à l’est de l’Allemagne, comprendront très bientôt des wagons exclusivement réservés aux femmes. La l’a annoncé mercredi, précisant qu’ils seraient situés à l’arrière du train, proche du personnel de bord, apte à intervenir en cas de souci. Selon la compagnie, la mesure devrait permettre de créer une atmosphère plus sûre pour l’ensemble des voyageuses.
“Nous ne sommes plus au Moyen Âge ni au début du XXe siècle”, a dénoncé Marco Böhme, le porte-parole du parti de gauche Die Linke. Contre toute attente, les associations féministes dénoncent elles aussi cette décision. Selon elles, la lutte contre le harcèlement sexuel devrait se faire par le biais de la prévention non pas auprès des victimes potentielles, mais auprès des agresseurs. Contrairement aux rumeurs, la société refuse en revanche d’admettre que cette nouvelle mesure pourrait avoir un lien avec les agressions sexuelles de Cologne.
Une mesure déjà mise en place dans plusieurs pays
En France, un rapport remis en avril 2015 par le Haut Conseil à l’Égalité femmes-hommes affirmait que 100 % des utilisatrices des transports en commun avaient déjà été victimes de harcèlement sexiste ou sexuel. Pourtant, une telle mesure n’est pas envisagée même si, dès 2010, Bruno Beschizza, à l’époque tête de liste UMP en Seine-Saint-Denis, avait évoqué l’idée. “Dans les transports, systématiquement le soir (il faut) faire en sorte que les femmes seules aient un accès privilégié dans le premier wagon, qu’il soit sur-vidéoprotégé, pour que les gens se sentent en sécurité”, avait-il alors expliqué au micro de France Bleu.
Le Point