C’est véritablement la technique du goutte-à-goutte qui est utilisée ici, visant à normaliser les relations diplomatiques avec l’entité sioniste criminelle. Nous avons pu voir le sultan d’Oman, traître devant l’Éternel, recevoir avec les honneurs le criminel de guerre Benjamin Nétanyahou. Nous connaissons les rapports très cordiaux de la Jordanie l’Égypte et la Saoudie Maudite avec Tel-Aviv. Maintenant c’est aux Émirats arabes unis d’accepter des athlètes appartenant à cette entité criminelle, ce qui implique en cas de victoire de cette dernière, la levée du drapeau au son de son hymne ! Petit à petit, les relations se normalisent et on oublie le martyr du peuple palestinien. Tous ces politiciens traîtres corrompus oublient que les peuples ne peuvent trahir cette cause et qu’en réalité ils ne font que retarder l’échéance, la chute définitive de cette escroquerie historique.
Une ministre israélienne accompagnant l’équipe de judo de son pays à un tournoi aux Émirats Arabes Unis a dit vouloir que l’hymne israélien retentisse lors des épreuves, au cours d’une visite historique visant à rapprocher l’État hébreu du monde arabe.
C’est la première fois qu’un ministre israélien –en l’occurrence, Miri Regev, ministre de la Culture et des Sports– se rend à un événement sportif dans le Golfe persique, selon des officiels israéliens.
C’est également la première fois qu’une délégation israélienne participe à cette compétition sous son drapeau national. En juillet, la Fédération internationale de judo (FIJ) avait averti les organisateurs du Grand Chelem d’Abou Dhabi qu’ils annuleraient la compétition si elle ne permettait pas à tous les athlètes, notamment israéliens, de participer sur un pied d’égalité.
Abou Dhabi ne reconnaissant pas l’État hébreu, Israël et les Émirats Arabes Unis n’ont aucune relation diplomatique. La participation d’athlètes israéliens à des compétitions internationales donne régulièrement lieu à des réactions hostiles et des décisions de boycott de la part d’organisations ou de sportifs arabes ou musulmans.
En 2017, les judokas israéliens avaient participé au Grand Chelem d’Abou Dhabi, portant des kimonos neutres, sans les initiales ISR, les trois lettres désignant Israël dans les compétitions sportives. Ce sigle avait été remplacé par celui de la FIJ.
Quand l’Israélien Tal Flicker avait remporté une médaille d’or, c’est l’hymne de la FIJ qui avait retenti, et non pas celui d’Israël. C’était également le drapeau de la fédération, et non pas celui frappé de l’étoile de David, qui avait été hissé.
« Je suis très fière d’être ici à Abou Dhabi pour représenter Israël avec l’équipe de judo et notre drapeau », a écrit Mme Regev sur sa page Facebook. « J’espère que nous remporterons une médaille d’or et que nous vivrons le moment palpitant d’entendre jouer la Hatikvah dans l’arène d’Abou Dhabi », a-t-elle déclaré, faisant référence à l’hymne national israélien.
Trois judokas israéliens ont remporté la médaille de bronze samedi, la première journée du Grand Chelem d’Abou Dhabi, et Miri Regev a décerné les médailles de l’une des catégories.
La visite de Mme Regev aux Émirats Arabes Unis, qui a débuté jeudi, a coïncidé avec la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans le sultanat d’Oman voisin, la première pour un dirigeant israélien depuis 1996.
Le même jour, une délégation israélienne de gymnastique était au Qatar pour les championnats du monde qui se déroulent à Doha.
Lundi, le ministre israélien des Communications Ayoub Kara devait se rendre à Dubaï où il représentera Israël lors d’une conférence internationale sur la cybersécurité, a annoncé son bureau.
Parmi les pays arabes, Israël n’a de relations diplomatiques qu’avec l’Égypte et la Jordanie. Mais M. Netanyahu, qui considère l’Iran comme la principale menace pour la sécurité d’Israël, estime que Téhéran souhaite « conquérir tout le Moyen-Orient » et que cela peut créer une convergence d’intérêts entre l’État hébreu et certains pays arabes.
RFI