Ahhh le Attila de la politique française ! Mon Dieu que c’est grossier ; son existence à elle seule, est la preuve du complot mondialiste maçonnique. Sa position est trop importante malgré sa bêtise et ses plagiats. Rien ne peut expliquer cette situation si ce n’est le complot.
Jacques Attali fut conseiller de Mitterrand, est un observateur attentif des évolutions stratégiques et inspire une double expo à Paris et Bruxelles. Souvent à contre-courant, il craint une 3ème guerre mondiale. Analyse de Michel Collon.
La longue interview d’Attali au Soir contient trois thèmes-clés que nous allons analyser un par un : 1° Il est pour la liberté de circulation des migrants et réfugiés. 2°Il craint une Troisième Guerre mondiale très « probable » mais inquiète aussi en disant : « Il y a des moments où la guerre est nécessaire. » 3° Il appelle les citoyens à réagir pour plus de « fraternité ». Sur certains points, nous pouvons le rejoindre, sur d’autres nous pensons que son diagnostic est faussé et donc aussi ses solutions.
A contre-courant du refrain général en Europe occidentale « Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde. », Attali souligne l’hypocrisie de ce refrain : « A partir du moment où on admet que les libertés sont fondamentales, la première liberté, c’est celle de circulation. » Rappel salutaire.
Mais il poursuit : « Et donc les gens vont venir et c’est très bien. Il faut se doter des politiques d’intégration et ces gens-là vont faire de l’Europe la première puissance du monde. » Là, on suit moins : le but de cette « générosité », c’est que l’Europe devienne plus forte que ses rivaux ?
Deux remarques. D’abord, il n’est pas « très bien » que tant de gens soient obligés de quitter leur pays parce que les multinationales y pillent les ressources, s’appuient sur des dictateurs corrompus, bloquent le développement, provoquent des guerres (y compris via intermédiaires) et multiplient ainsi les souffrances. Pas d’accord, Attali ! La migration libre, oui. La migration forcée, non. […]