Voilà une nouvelle qui ne va pas arranger le portefeuille des européens et qui verront leurs factures de gaz augmenter. Les flux de gaz de la Russie vers l’Europe par le gazoduc Yamal-Europe ont été arrêtés ce vendredi. Ce gazoduc représente 15% de la consommation en gaz des européens. Autre information capitale qui aura un impact sur le long terme, c’est le projet de la société russe Gazprom de construire un nouveau pipeline, nommé Power of Siberia 2. Long de 900 kilomètres , il prévoit de livrer 50 milliards de mètres cubes de gaz chaque année à la Chine. Ainsi nous allons voir dans les années à venir, la diminution des livraisons de gaz vers l’Europe au profit de la Chine.
Les pays d’Europe enfermés dans cette Union Européenne vassale des États-Unis, et qui sont dépourvus de ressources vont se retrouver au cours des années à venir avec moins de gaz dans leur foyer. Ce qui ne manquera pas de provoquer une flambée des prix sur les hydrocarbures avec à la clé, un appauvrissement des européens.
En choisissant la vassalité aux États-Unis par l’adhésion à l’UE et à l’OTAN et donc entrer dans la confrontation avec la Russie, l’Europe se coupe de son partenaire dans l’énergie (40% de sa consommation en gaz), la jette dans les bras de la Chine qui en tirera les bénéfices, et les européens seront les grands perdants.
Vive l’Europe de la paix, de la prospérité, et du contrepoids face aux géants de ce monde !
Eudoxe
MOSCOU, 4 mars (Reuters) – Les flux de gaz naturel vers l’ouest via le gazoduc Yamal-Europe se sont arrêtés vendredi tandis que les offres de Gazprom pour une capacité de transit supplémentaire via l’Ukraine se maintiennent à des niveaux élevés, selon les données des exploitants de gazoducs. Les flux vers l’Allemagne via le point de mesure de Mallnow s’élevaient à environ 101 119 kilowattheures par heure (kWh/h) plus tôt vendredi matin et étaient d’environ 13,5 millions de kilowattheures par heure pendant la nuit. La société énergétique russe Gazprom a repris jeudi l’approvisionnement en gaz naturel vers l’ouest via le gazoduc Yamal-Europe vers l’Allemagne depuis la Pologne et a réservé 7,8 millions de kilowattheures par heure de capacité de transit de gaz via le gazoduc de vendredi matin à samedi matin.
Le gazoduc entre la Pologne et l’Allemagne représente généralement environ 15 % de l’approvisionnement en gaz de la Russie vers l’Europe et la Turquie. Depuis décembre, cependant, il fonctionne à l’envers et fait grimper les prix du gaz en Europe. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie continuerait à fournir du gaz aux marchés mondiaux, bien que les États-Unis et leurs alliés européens aient renforcé les sanctions contre Moscou après l’invasion russe de l’Ukraine.
L’Europe, engluée dans une profonde crise énergétique avant même l’invasion de l’Ukraine par les armées de Vladimir Poutine, qui importe 40% de son gaz de Russie, cherche à diversifier dans l’urgence de la guerre ses approvisionnements et a mis un coûteux coup d’arrêt au projet Nord Stream 2, le géant Gazprom cherche déjà de nouveaux débouchés pour sa production.
Ils sont semble-t-il déjà tout trouvés: c’est vers la Chine, qui ne s’est pas jointe à l’Occident dans l’imposition de rudes sanctions économiques à son proche partenaire russe, que le gazier russe se tourne.
En 2019, nous rapportions les avancées du méga-projet Power of Siberia, un pipeline reliant les gisements sibériens à l’énergivore économie chinoise, doté d’une capacité de 38 millions de mètres cubes par an et lié à un contrat courant sur trente ans.
Un peu plus de deux ans plus tard, Gazprom annonce déjà sa suite, preuve supplémentaire que si l’Europe cherche à traiter sa dépendance à la Russie, l’inverse est tout aussi vrai. Les désinvestissements massifs de Shell ou de BP dans les énergies russes, pour ne citer qu’elles, montrent que la rupture est déjà consommée.